Archives mensuelles : mars 2015

FILM : « UN HOMME IDEAL » de Yann GOZLAN

« UN HOMME IDEAL »

de Yann GOZLAN

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Thriller français de Yann GOZLAN avec Pierre NINEY, Ana GIRARDOT et André MARCON

Résumé : 

Mathieu, 25 ans, aspire depuis toujours à devenir un auteur reconnu. Un rêve qui lui semble inaccessible car malgré tous ses efforts, il n’a jamais réussi à être édité. En attendant il gagne sa vie en travaillant chez son oncle qui dirige une société de déménagement. Son destin bascule le jour où il tombe par hasard sur le manuscrit d’un vieil homme solitaire qui vient de décéder. Mathieu hésite avant finalement de s’en emparer, et de signer le texte de son nom… Devenu le nouvel espoir le plus en vue de la littérature française, et alors que l’attente autour de son second roman devient chaque jour plus pressante, Mathieu va plonger dans une spirale mensongère et criminelle pour préserver à tout prix sont secret.

Mon avis :

C’est un thriller haletant, à l’ambiance hitchcockienne, avec de nombreux rebondissements et ménageant le suspense de bout en bout. Ce film est porté par ce jeune acteur, récemment « césarisé », Pierre Niney, de par une interprétation remarquablement maîtrisée, à la fois instinctive et précise, et qui rend parfaitement l’angoisse  permanente d’un homme qui a basé son existence sur le mensonge et vit dans la terreur d’être démasqué.

 

 

 

 

 

 

 

Week-end… éclectique

Eclectique… oui j’étoffe un peu mon vocabulaire !! Varié, si vous préférez !

Pour commencer, bienvenu au printemps, qui n’a fait son apparition que sur le calendrier parce qu’au niveau météorologique, nous avons été gâtés par des gelées blanches le matin, de la pluie en journée et des températures n’excédant pas les 6-7°C en journée. Super sympa… Si les arbres, cerisiers, forsythias, camélias et autres magnolias n’étaient pas fleuris, nous aurions du mal à nous imaginer fin mars.

Le printemps servira de base pour la citation de la semaine, que nous devons à Anne BRADSTREET :

« S’il n’y avait pas d’hiver, le printemps ne serait pas si agréable ; si nous ne goûtions pas à l’adversité, la réussite ne serait pas tant appréciée ». 

Voilà tout est dit. Les épreuves rendent plus fort, soyez-en sûr.

Les fleurs printanières dans les jardins :

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Donc, le programme de ce week-end, un peu, beaucoup de marche : je peux d’ores et déjà vous annoncer que le bilan du mois de mars en marche va dépasser celui de février, qui dépassait déjà celui de janvier. Mais jusqu’où s’arrêtera-t-elle, êtes-vous en train de vous dire ? Je ne sais pas ; grâce à cette deuxième greffe rénale, j’ai retrouvé le goût, l’envie et surtout la forme physique, et cela passe par les activités physiques qui m’aident en même temps à ne pas prendre de poids en cette période post-greffe, si délicate avec le régime sans sucre, faire attention au sel et la dose encore importante de cortisone.

Du Waterbike avec ma dernière séance de 45 minutes, puisque dès lundi, je passe à un rythme de croisière de 4 séances par semaine de 30 minutes chacune. Si, si, souvenez-vous, je vous en ai déjà parlé la semaine dernière, je vous avais d’ailleurs pris la tête avec mes calculs sur un précédent article !

Une petite visite chez mon esthéticienne pour une épilation mensuelle, mais le constat est là, depuis mon nouveau traitement pour la deuxième greffe où les molécules sont différentes de celles que j’ai eu pendant 27 ans avec ma première greffe, l’hyperpilosité provoquée par certains médicaments s’est ralentie. Ne nous imaginez pas, nous greffés, comme des singes poilus quand même, cela reste raisonnable. Je vais donc espacer un peu les visites « chez mon barbier », comme dit élégamment mon cher mari.

Un peu de cuisine. Ne vous méprenez pas, je ne suis qu’une piètre cuisinière qui ne sait faire que deux plats (quiche déclinée de différentes façons et endives au jambon) et que je fais le week-end où mon époux travaille pour le soulager, lui qui fait à manger tous les jours de la semaine. Deux plats c’est peu, me direz-vous, oui, mais mieux vaut la qualité que la quantité. Voilà je m’en sors bien sur ce coup-là.

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Et parce qu’il n’y a pas que le sport dans la vie, une petite séance cinématographique avec le film « Un homme idéal » de Yann GOZLAN, avec l’acteur Pierre NINEY, fraîchement récompensé aux Césars. Thriller qui tient toutes ses promesses, à la « Hitchcockienne », où le suspense est mené de main de maître de bout en bout (cf. article séparé sur mon blog).

Pour les étourdis, je rappelle que, dans la nuit de samedi à dimanche, nous avons changé d’heure. Nous avons avancé d’une heure, donc c’est normal si vous êtes fatigués, vous avez perdu une heure de sommeil. Si vous êtes dans votre état normal, c’est que vous vous êtes trompés et que vous avez tourné l’aiguille dans l’autre sens ! Ah vous l’avez fait exprès pour dormir une heure de plus ? Bon aujourd’hui ce n’est pas grave, mais demain, lundi, le patron ne va peut-être pas apprécier la plaisanterie !

Blague à part, les jours vont rallonger et ça c’est le côté agréable de ce changement parce que sinon, changer toutes ses pendules, radio-réveils, horloge dans la voiture, les téléphones au bureau, les montres, quelle galère… Il y en a toujours une que l’on oublie et qui va nous faire des frayeurs lorsque l’on s’en apercevra !

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Vous remarquerez que mon passé de tenniswoman me poursuit jusqu’au bureau où trône cette magnifique pendule en forme de terrain de tennis avec des balles aux emplacements des heures ! Enooooooorme… comme dirait Fabrice Lucchini !!

Bonne semaine à tous avec en récompense un week-end de trois jours à venir !!

24/03/2015 : Soirée entre amis

Mardi 24/03/2015, nous étions conviés, Daniel et moi, à un dîner au Restaurant « AU BUREAU » de Suresnes, par Marie-Laure et Bruno, à l’occasion de la venue sur Paris de Gérard et Christiane, les lyonnais. Invitée également à ce repas, Dominique, une fidèle et chère amie commune.

Profitant de la virée des Lyonnais, à travers la Bretagne, Lille, Bruxelles et Paris, Marie-Laure avait organisé ce repas en ménageant la surprise de ma venue jusqu’au dernier moment.

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Avec Gérard, greffé depuis 1 an 1/2 d’un don de vivant de sa soeur, nous nous sommes connus sur Facebook sur un groupe de discussions pour greffés et dialysés, appelé « Dialyse, greffe et don d’organes, parlons-en : Montagnes d’espoir », créé par deux greffés devenus des amis, Annelise (soeur de Marie-Laure) et Emmanuel, qui regroupe quelque 1800 membres et dans lequel Gérard et moi-même sommes devenus administrateurs récemment.

Nous essayons dans la mesure du possible de concrétiser ces connaissances virtuelles en de véritables rencontres physiques, et nous y arrivons assez bien. Nous serons encore plus nombreux à Montargis, au mois de mai, lors des Jeux Nationaux des Transplantés et Dialysés organisés par Trans-Forme, où cette année je ne serai que spectatrice, mais beaucoup feront les épreuves sportives, comme je l’ai fait tant d’années, depuis la création de Trans-Forme en 1989, avec une prédilection pour le tennis.

Dans un décor atypique du restaurant, une Harley-Davidson trônant derrière notre table, nous avons savouré un bon repas, avec une touche alsacienne en ce qui me concerne, mais avec toujours un dessert en relation avec mon régime actuel que m’impose cette nouvelle greffe, mais auquel j’ai complètement adhéré,, c’est-à-dire sans sucre.

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Mais ce soir (parce que vu mon heure tardive du coucher (minuit), je n’étais pas apte à être sur le tapis à 6 heures du matin comme les deux matins précédents), séance de tapis roulant obligatoire, mais même sans cela je l’aurais faite car ce n’est pas une contrainte mais un plaisir. Et oui, je m’éclate sur mon tapis  !!

Ces rendez-vous sont des moments toujours agréables, qui permettent d’oublier le quotidien, où l’on échange de tout et de rien, et où les sujets ne tournent pas seulement autour de nos problèmes médicaux, loin de là, et toujours dans une ambiance très conviviale. Que ces rencontres se multiplient dans toutes les régions… C’est notre souhait…

Merci donc à Marie-Laure, Bruno, Gérard, Christiane, Dominique pour ce beau moment de partage, à renouveler sans aucun doute.

A bientôt les z’amis !!!

25/11/2014 – 25/03/2015 : 4 MOIS 2ème greffe rénale

4 MOIS pour ma troisième vie !

Je vous explique…

Une première vie avec mes deux reins initiaux qui a duré 23 ans. Une deuxième vie avec mon premier greffon qui a duré 27 ans. Une troisième vie avec mon deuxième greffon qui a 4 mois et avec lequel j’ai signé un contrat à durée illimitée…

Bon, vous me suivez toujours ???

Je vous préviens, je vais encore solliciter votre esprit matheux par la suite, soyez prêts !

4 MOIS de véritable renaissance, tant physiquement que psychiquement…. Quand le physique est bon, la tête suit ! J’ai repris ma vie d’antan, travail et activité physique, mais avec un moral beaucoup plus fort et au top. J’ai l’impression que rien ne peut m’atteindre, que du bon ne peut arriver et c’est bien de vivre avec un tel état d’esprit. Maintenant je ne sais pas si ça va durer, mais pour l’instant je profite de cette zénitude qui me convient bien.

Pour revenir à la greffe, j’arrive à l’occulter, parce qu’en fait le rythme des examens médicaux rapprochés, la prise de médicaments, le régime alimentaire, je connaissais déjà tout cela depuis des années, donc pas de bouleversement pour moi. C’est différent lorsque que l’on passe de dialyse à greffe, mais de greffe à greffe le bouleversement est moins significatif. Néanmoins, il reste toujours le stress au moment de l’attente des résultats. Que l’on soit en début de greffe ou en fin de greffe, l’inquiétude est toujours présente.

C’est réellement mon état physique qui me ramène à cette deuxième greffe et qui me fait l’apprécier pleinement. J’ai l’impression que mes médecins m’ont greffé une pile « Duracell »  en plus d’un rein ! Vous visualisez le petit lapin rose qui tape sans s’arrêter sur son tambour lors de la publicité des piles « Duracell ». Et bien, c’est un peu moi, jamais fatiguée, toujours en action !

Quand je me suis mise à faire de la cuisine pendant ma convalescence, mon mari m’avait même dit « Ils t’ont greffé un neurone de cuisine pendant l’opération ». 

Décidément, je ne sais pas ce qui s’est passé au bloc ce 25 novembre, mais j’en suis ressortie transformée !!

J’ai repris une bonne activité physique avec de la marche (6 km en moyenne par jour), du Waterbike avec 3 séances par semaine de 45 minutes ou 4 séances de 30 minutes, du vélo « normal » (je précise parce que beaucoup savent que j’ai acquis un vélo électrique), le tout se faisant sans plus aucune douleur aux jambes. Il ne me reste plus que le footing à tester mais pour l’instant je n’en éprouve pas l’envie…

L’activité physique est fortement conseillée pour nous greffés, comme pour tout à chacun, mais pour les greffés, elle permet de pallier aux effets secondaires dus au traitement post-greffe qui agissent essentiellement sur les muscles et les articulations.

Psychologiquement, j’ai écarté de mon esprit la culpabilité d’avoir été appelée avant d’autres personnes qui, à mes yeux, étaient plus « malades ». Eloignées aussi les peurs de ne pas récupérer totalement quand je vois les activités que j’ai pu faire au bout d’un mois.

Et dans ces moments de doute, je tiens à remercier mes proches, amis et famille, Daniel, mon mari, mon frère, ma nièce, mes neveux, mes cousines, qui m’encouragent par leurs messages et trouvent les mots justes pour me rassurer. J’aime à dire que ce sont mes boosters et parfois j’en ai besoin.

C’est à ce moment que je vais faire appel de nouveau à vos capacités en mathématiques !

Pour essayer dorénavant de coordonner au mieux travail et activité physique, et pallier à mes problèmes d’oedèmes et jambes lourdes, je vais essayer un autre rythme dès la semaine prochaine :

Je ferai 4 séances de 30 minutes de Waterbike, les lundi, mardi, mercredi et jeudi, au lieu de 3 séances de 45 minutes que je faisais actuellement les lundi, mercredi et vendredi. Je vous laisse faire le calcul de la durée des séances par semaine …

Je sens que je vous perds !!!

J’entends déjà certaines personnes me dire de ne pas faire d’imprudence mais je pense réellement, et je l’ai testé, qu’après ma journée de travail, si j’ai les jambes lourdes, le waterbike me fait beaucoup de bien et me les rend légères.

Et donc le résultat du calcul ? Je l’ai fait pour vous : 2 heures / semaine pour 4 séances de 30 minutes contre 2 heures 15 pour 3 séances de 45 minutes. Donc je passerai moins de temps sur le vélo mais avec plus de séances.

Je vous tiendrai au courant des bienfaits de ce nouveau dispositif.

Quant au tapis roulant, j’ai essayé depuis deux jours des séances à 6 heures du matin, avant de partir au bureau, et j’ai adhéré. ça met en forme pour commencer une journée de travail et rester assise une bonne partie de la journée.

Je vous entends d’ici me dire « Mais il faut que tu dormes ! ». Ne vous inquiétez pas, j’ai mes 8 heures de sommeil par nuit car je suis « une couche tôt », voire « très tôt » et par conséquent une « lève tôt », voire « très tôt » !

Je suis ravie de partager cette aventure, qui devient de moins en moins extraordinaire de par malheureusement le nombre de malades en insuffisance rénale, et qui seront de futurs greffés, mais qui reste sans nul doute une expérience humaine très forte. Savoir qu’il faut attendre le décès d’une personne pour pouvoir avoir une nouvelle vie n’est pas chose facile mais ce doit être une motivation supplémentaire pour continuer à se battre et respecter ce don si précieux pour conforter la famille du donneur dans le choix qu’elle a fait.

Quand il s’agit d’un don par donneur vivant, le problème est autre mais tout aussi existentiel. Doit-on être redevable à son donneur ? Un vrai travail psychologique en amont doit être fait entre donneur et receveur pour pallier à toute éventualité par la suite.

Je vous donne rendez-vous ici même pour fêter mon prochain anniversaire, des 5 mois de greffe, mais avant bien sûr pour d’autres nouvelles diverses et variées !

Merci d’être là… A bientôt

Week-end… actif

Week-end effectivement assez actif et sportif en trio avec Daniel et Dalton.

Samedi et Dimanche, deux belles balades en forêt avec Dalton, de 6 km chacune, sous un temps gris mais sans pluie, c’est déjà cela, toujours équipés de nos ustensiles sonores que je vous présente ci-après !

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Samedi après-midi, séance de 45 minutes de Waterbike avec Marie-Laure et Bruno, adeptes depuis un an et demi du Waterbike au centre de Suresnes, et aujourd’hui en visite dans le mien du Vésinet pour tester leurs performances kilométriques sur le vélo. Avec Marie-Laure, nous avons fait le programme Coaching Tonique, avec des séquences de vélo en danseuse où l’on a réveillé nos quadriceps, c’est-à-dire nos cuisses ! Aïe, aïe, aïe !! Après l’effort, un petit thé dans un café vésigondin pour papoter un peu…

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Dimanche, après la balade matinale en forêt avec Dalton, un petit tour au marché, puis déambulation dans un vide-greniers, activité que l’on apprécie et qui redémarre  après une trêve hivernale, pour occuper nos prochains week-ends, et finir par une petite balade en vélo dit « mécanique », c’est-à-dire sans aucune aide quelle qu’elle soit, par exemple une batterie (sic), pour tester mes jambes sur des pédales en dehors de l’eau, activité qui m’était très difficile ces dernières années, mes jambes tétanisant très rapidement. C’était pour cette raison que nous avions fait l’acquisition, avec Daniel, de vélos électriques pour continuer à faire des balades mais sans souffrance.

Le bienfait de cette nouvelle greffe est décidément significatif. La balade en VTT, de 8 km, s’est très bien passée, sans aucune douleur au niveau des jambes. Quel bonheur ! Je redécouvre petit à petit des choses que je n’appréciais plus, parce que je n’avais plus les capacités physiques pour les exécuter que de les faire dans la souffrance.

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Dans les activités d’antan, il me restera le « footing » à tester. Du temps que je faisais du tennis en compétition, je faisais deux footings par semaine, de 10 km chacun, mais ça c’était avant … et avec 25 ans de moins !

Autant dire que ce week-end, je n’ai pas eu le temps d’avoir les chevilles gonflées pour non-activité et ça, ça me plait.

Le vélo aurait pu être un entraînement pour lundi aller au travail, la mesure de restriction de circulation des véhicules étant tombée samedi soir. pour cause de pollution aux particules fines en région parisienne Lundi étant un jour impair, seuls les véhicules à immatriculation impaire peuvent rouler. En vérifiant nos cartes grises, sur trois véhicules, tous sont pairs, pas de chance me direz-vous. Mais notre aubaine c’est que finalement dans les 22 communes autour de Paris concernées, les nôtres n’y sont pas, aucune dans le 95, ni dans le 78 !

Ce week-end rassemblait aussi deux événements exceptionnels : l’éclipse totale du soleil vendredi et la marée du siècle. Je n’en ai vu aucun, le plafond bas du ciel de vendredi n’a rien dévoilé et en région parisienne il n’y a pas la mer pour voir les grandes marées ! Maintenant il va falloir attendre un certain nombre d’années pour voir les prochains événements du genre !! Si l’on nous prête vie jusque là !

Moins exceptionnelle, une élection départementale mais de cela je garde le secret !

Cela m’inspire la citation suivante de Hazrat Inayat KHAN :

« Traverse la vie aussi solide qu’un rocher dans la mer, tranquille et indifférent à ses vagues incessantes ».

 La semaine prochaine sera partagée entre travail à temps plein, 3 séances de Waterbike, du tapis, un dîner entre amis… et mercredi je fêterai mes 4 mois de deuxième greffe rénale. Bref, savoir concilier l’utile et l’agréable !!

Bonne semaine à tous, à bientôt…

 

 

 

 

 

 

 

18/03/2015 – 2ème greffe rénale 3 mois et 3 semaines – Consultation Néphrologue

Mardi 17 mars 2015 :

5 h 30, réveil (« YES I CAN ») pour partir à 6 h 30 et être à 7 h 30 à l’hôpital Necker pour faire les prélèvements sanguins et uniraires pour la surveillance, maintenant programmée tous les 15 jours, les trois premiers mois étant passés, de ma deuxième greffe rénale.

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Finis les prélèvements à 11 h que j’appréciais pendant ma convalescence. On reprend le rythme d’une personne en activité professionnelle, avec prélèvements de bonne heure, pour être aussi à l’heure d’ouverture du bureau, soit 8 h 30.

L’avantage c’est de voir Paris, ses monuments et la Seine se réveiller, et il y a franchement plus désagréable comme paysage pour aller à un hôpital.

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8 heures de travail, déjeuner entre-temps avec ma belle-soeur pour papoter de tout et de rien, et finir la journée par une séance de Waterbike de 45 minutes pour détendre les jambes.

Mercredi 18 mars 2015 :

A 3 mois et 3 semaines, consultation avec la néphrologue et mon lot de questions à lui poser comme d’habitude.

Le mot-clé de cette consultation est : « REJOUIE » !

Réjouie par la continuation de bons résultats pour cette deuxième greffe.

Une créatinine à 80, une hémoglobine à 13,3, une tension à 12/7, une biopsie normale, un DFG à 70 (au-dessus de 60 le rein fonctionne très bien), pas de protéinurie, pas de signe de diabète, cholestérol en baisse avec le traitement.

Bref, que du bon à tel point qu’elle ne veut me revoir que dans un mois. Et quand je lui dis « Ah bon c’est mon premier rendez-vous aux 15 jours ». Elle me répond « Mais moi je veux bien vous voir dans 15 jours, on ira boire un thé en terrasse si vous voulez mais pour les examens un mois ça me convient, tout est parfait !! ».

Pour mes oedèmes aux jambes causés par la position assise trop longtemps au bureau, elle me préconise bien sûr de me dégourdir un maximum les jambes en faisant des pauses, et les allonger quand c’est possible. Elle termine en me disant « J’avais bien remarqué que vous étiez quelqu’un de très active et j’imagine bien que ça ne vous convient pas ».

Autre question qui me taraudait depuis lundi où j’ai appris par mon centre de Waterbike que fin mars il proposait des séances de « SAUNA JAPONAIS ». J’avais emmené le descriptif de l’appareil qui, contrairement au sauna habituel, se fait par infrarouges longs et produit, en un séance de 30 minutes, la même quantité de transpiration qu’une pratique de course à pied d’au moins 20 kilomètres, soit environ 1200 ml pour une élimination de 600 kilocalories. Autant dire que ce concept purifie l’organisme et sculpte la silhouette.

Bon, mais je me doutais de sa réponse quand je lui ai demandé si je pouvais essayer ce concept. La réponse est « NON », dans la mesure où il y a une trop grande déshydratation en sel et en eau et ce serait néfaste pour le greffon. Il faudrait boire énormément avant et après et donc cela n’a aucun intérêt pour moi voire pire. Dommage… Un petit sauna habituel ou un hammam à l’occasion, elle ne me l’interdit pas mais le hammam est source de germes par la chaleur humide, et nous nous sommes plus sensibles à attraper ce genre de choses car immunodéprimés et faire attention au sauna par la chaleur, la déshydratation et la durée.

Bémol de cette semaine, j’ai repris 1 kg depuis ma reprise du travail. Effectivement j’ai gardé mes activités de Waterbike 3 fois par semaine, des séances de 45 minutes, mais je fais forcément moins de marche. Alors il faut que je fasse plus attention aux quantités de nourriture absorbées.

Encore un bon bilan et j’espère que je vais les enchaîner comme cela encore longtemps.

Aujourd’hui, petite photographie de Paris prise à 16 heures où la pollution de particules fines est bien visible.

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Allez je vous laisse, mon tapis m’attend pour y faire mes 5 km.

A bientôt, et merci de suivre mes aventures !!

FILM : « UN VILLAGE PRESQUE PARFAIT » de Stéphane MEUNIER

« UN VILLAGE PRESQUE PARFAIT »

de Stéphane MEUNIER

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Comédie de Stéphane MEUNIER, avec Didier BOURDON, Lorant DEUTSCH, Lionnel ASTIER, Denis PODALYDES, Annie GREGORIO, Elie SEMOUN, Armelle,

Résumé :

Perdu dans les montagnes, Saint-Loin-La Mauderne a besoin d’un médecin pour débloquer des fonds européens. Un argent vital car il permettrait de relancer l’usine de fumage de saumon. Germain, maire de cette commune de 120 âmes, réussit à convaincre le docteur Maxime Meyer de venir s’installer. C’est alors qu’il a une idée de génie : lancer une opération séduction pour présenter Saint-Loin-La-Mauderne comme le village idéal. Meyer aime le criquet ? Pas de problème, les habitants deviennent comme par miracle des experts de ce sport so british. Tout le monde adhère à la supercherie sauf Carmen, la propre femme de Germain…

Mon avis :

Cette comédie française est une très belle surprise, portée par un duo qui fonctionne très bien, BOURDON – DEUTSCH, mais aussi avec de très bons seconds rôles. Lorant DEUTSCH est parfait dans le rôle du médecin bobo qui découvre peu à peu les charmes de la campagne. Les villageois vont déborder d’imagination pour essayer de garder ce médecin dans leur village  On sourit et on rit souvent, tout en traitant un sujet de société en toile de fond, qui est la désertification des campagnes (fermeture des écoles, pas de médecin, chômage parce que plus d’usine). On passe un vrai bon moment.

Je vous rappelle la Fête du Printemps au Cinéma les 23, 24 et 25 mars où toutes les séances sont à 3,50 euros dans tous les cinémas. N’hésitez pas, allez voir les films sur grand écran !

 

 

 

Week-end… le 1er après ma « rentrée des classes »

Entendez « rentrée des classes » par « reprise de mon travail ».

Je vais donc revenir sur cette semaine passée.

Après 3 mois et 11 jours de convalescence, ma reprise au travail, le 9 mars 2015, s’est faite calmement, sans stress inutile, avec un accueil chaleureux de mes clients, s’accompagnant de petits mots, de mails, de fleurs, ravis de savoir que le bureau serait de nouveau ouvert tous les jours, s’inquiétant de ma forme, posant quelques questions et là, telle ne fut pas ma surprise en constatant la naïveté de certains, parfois venant de personnes dites « cultivées » car ayant fait des études, comme des notaires, huissiers ou autres avocats. Comme quoi la culture ne rend pas intelligent ou tout au moins ne fait pas des gens ouverts aux autres.

Lorsque l’on me dit « Vous êtes guérie maintenant », alors que je viens de leur dire que c’est ma deuxième greffe rénale parce que la première au bout de 27 ans fatiguait. Logiquement, ils auraient dû penser que la greffe n’est pas une guérison définitive mais permet de nous rendre une meilleure qualité de vie par rapport à la dialyse. Et renchérir en me disant : « La dialyse c’est une prise de sang ».

Oui c’est cela, une prise de sang qui dure 4 heures, qui se renouvelle 3 fois par semaine, qui provoque des chutes de tension, des crampes…et j’en passe !

L’ignorance fait peur parfois… Même si l’on n’est pas concerné par le sujet, on ne peut pas fermer les yeux sur l’information qui est quand même diffusée régulièrement sur les médias ou sur des stands locaux et nationaux sur le don d’organes.

C’est vrai que personnellement je suis tombée dans la bassine de la maladie assez jeune, à l’âge de 22 ans, cela fait donc presque 30 ans que je m’y baigne mais sors toujours la tête de l’eau. Et ma famille, par voie de conséquence, s’est sentie très vite concernée par le sujet. Un chiffre de créatinine ou d’hémoglobine n’a plus de secret pour mes proches. Leur position sur la volonté de donner leurs organes est d’autant plus affirmée.

Deux de mes clients se sont ouverts à moi : l’un qui est entré en dialyse en décembre et est sur liste d’attente de greffe à Necker ; l’autre, un Avocat, qui va sans doute commencer la dialyse très prochainement et est suivi à l’hôpital Georges Pompidou. Tous deux m’ont questionnée sur le traitement, le régime alimentaire, le suivi, les effets indésirables, les examens pré-greffe. J’aime ce genre de discussions constructives où l’on parle avec des gens qui comprennent ce que vous avez vécu parce qu’ils traversent la même situation.

Et d’autres clients, lâchement, ont profité de cette absence prolongée pour aller voir ailleurs si c’était mieux. C’est triste que la rentabilité passe avant le côté humain. 25 ans de bons et loyaux services qui partent en fumée pour 3 mois d’absence alors que le travail était assuré par mes collègues mais les habitudes avaient changé. « Le changement c’est maintenant », disait notre Président, mais beaucoup n’aiment pas le changement ! Mais attention, la maladie, ça n’arrive pas qu’aux autres ! A bon entendeur…

Plus anecdotique, j’ai quand même démonté mon sapin de Noël qui trônait sur mon bureau depuis le mois de décembre. Un record, je pense, défaire le sapin de Noël le 9 mars…

J’ai aussi affiché ma nouvelle conception du travail au bureau :

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Comme ça les clients sont prévenus ! Comme je vous disais la semaine dernière, mes priorités ont changé !

Le seul hic de cette première semaine est déjà l’apparition d’oedèmes aux chevilles et des mollets en béton en fin de journée. Décidément je pense que de travailler ne me convient pas ! Alors que pendant ma période de convalescence, je n’ai jamais été aussi bien physiquement, jamais mal aux jambes, malgré l’activité physique que je faisais, je n’avais jamais eu des chevilles aussi fines, voilà qu’en une semaine de travail, je retrouve une partie des désagréments d’avant la greffe. Il faut dire que rester assise 8 heures devant un écran d’ordinateur est très néfaste pour la circulation sanguine. Conclusion : « Travailler ce n’est pas la santé et rien faire ce n’est pas la conserver non plus ». Désolé Monsieur Henri Salvador. Au contraire, une bonne activité vaut mieux que d’être passif.

Je continue mon activité physique de tapis et waterbike en alternance, mais le soir, après le boulot, les jambes ne répondent pas de la même manière.

Ce sera donc un sujet de conversation avec ma néphrologue mercredi prochain. Mais malheureusement je pense qu’il n’y aura pas de solution immédiate !

Pour terminer sur le thème du travail, une citation de Coluche, qui nous manque pour son état d’esprit :

« A la télé, ils disent tous les jours : « Y a trois millions de personnes qui veulent du travail ». C’est pas vrai : de l’argent leur suffirait »

La reprise du Waterbike s’est bien passée avec 3 séances, et le 9 mars un nouveau record pour une séance de 45 minutes, à savoir 16 km. La semaine prochaine 3 nouvelles séances, dont une avec Marie-Laure et Bruno, adeptes du Waterbike de Suresnes, qui vont venir tester celui du Vésinet pour se rendre compte du nombre de kilomètres qu’ils parcourent en 45 minutes car dans leur centre ils n’ont pas de compteur ! Na.

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Des nouvelles de Dalton qui a repris ses activités forestières avec son maître cette semaine. Je vous rassure, il n’est pas traumatisé du tout par sa fugue auvergnate de 3 heures, et continue de faire ses balades seul, à 100 m de nous. On a multiplié les engins sonores pour le rappeler : sifflet d’arbitre, trompette, sifflet à ultrasons… il revient quand il a décidé mais surtout on pense qu’il n’a pas compris le principe. Daniel suppose que lorsque que l’on actionne nos instruments de musique, Dalton traduit que c’est pour lui signaler qu’on est toujours là, 100 m derrière, mais là. Mais en aucun cas, il n’est concerné par un rappel vers nous. Il a détourné le concept du rappel, il est trop fort !!!

En dehors de ces péripéties, il sait être calme et adore la sieste :

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A l’instar du chat de Marie-Laure et Bruno, Haribo, qui s’installe sur le vélo d’appartement, j’aimerais que Dalton se mette au tapis roulant à la maison, ça nous éviterait de le sortir en forêt et de le perdre… Mais tout casse-cou qu’il est, il déteste les escaliers ou autres obstacles et ne descend pas au sous-sol… Dommage…

Petite pause gourmande avec mon premier capuccino depuis 3 mois 1/2, ça fait du bien de se faire plaisir de temps en temps. Et ma fameuse quiche aux courgettes et boursin, revisitée en quiche aux asperges et boursin ! C’est ce que l’on appelle de la créativité, non ? En plus, c’était bon !

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Ce week-end, petite pause cinématographique avec une comédie française « Un village presque parfait », de Stéphane MEUNIER, avec Didier BOURDON et Lorent DEUTSCH, dont je vous ferai un article séparé sur mon blog.

Je ne résiste pas à vous faire partager la photographie de mon camélia parisien, atypique par l’apparition depuis l’année dernière alors qu’il a 17 ans, d’une fleur de couleur rouge à côté d’autres de couleur rose, sa couleur initiale.

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La semaine prochaine, 15 jours s’étant écoulés depuis mes derniers prélèvements, de nouveaux seront faits mardi matin avec une consultation mercredi où j’espère avoir les résultats de ma biopsie. Je ne m’inquiète pas, le fameux proverbe « Pas de nouvelle, bonne nouvelle » s’applique à la lettre pour Necker. Quand ce n’est pas bon, ils appellent de suite. A moins que les résultats se soient égarés, comme ce fut le cas avec les résultats du frottis fait par ma gynécologue le 13 janvier 2015, que je n’ai eu que cette semaine car le laboratoire ne les retrouvait pas !! Mais ils sont bons… c’est le principal.

Bonne semaine à tous, à bientôt

Week-end… le dernier de ma convalescence

Voilà 3 mois et 11 jours de passés depuis mon opération pour ma deuxième greffe rénale réalisée le 25 novembre 2014. Déjà 3 mois et 11 jours j’ai envie de dire tellement ça s’est bien passé et vite passé !

Demain reprise du travail à temps plein et reprise du Waterbike par trois séances de programmées la semaine prochaine après 10 jours d’arrêt dus à la biopsie effectuée le 27 février 2015.

Après ces deux jours épiques passés en Auvergne, retour à un climat plus calme dans notre havre de paix du Loir et Cher avec un temps presque printanier à part les quelques gelées matinales.

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Le camélia commence à fleurir, Daniel a fait sa première tonte de l’année pour la pelouse.

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Pour nous, petite balade dans notre campagne Loir et Chérienne, sans Dalton, condamné au repos bien que récupérant très vite de ces mésaventures. Il est comme ses maîtres, il est de bonne composition !

Le CHER

Le CHER

Le CHER

Le CHER

Le CANAL DE BERRY

Le CANAL DE BERRY

Samedi, Dalton sortait ses jouets dans le jardin, c’était bon signe ! Et Dimanche, il avait récupéré toutes ses capacités physiques en se précipitant sur le portail dès qu’une personne passait dans notre rue. Ce n’est plus qu’un mauvais souvenir autant pour lui que pour nous !

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Pause détente dans la véranda avec odinateur, musique, lecture…ça fait du bien un peu de calme après le début de semaine un tant soit peu stressant !

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Voilà donc demain les choses sérieuses reprennent mais je ne suis pas inquiète, j’ai un bon moral, une bonne forme physique et le reste suivra. J’espère simplement que les clients ne vont pas me stresser trop rapidement sous peine que ma bonne humeur s’envole assez vite !!

Les aléas de la vie et l’âge aidant, dorénavant je fais le tri entre l’essentiel et le superflu, et parfois je n’ai pas les mêmes priorités que d’autres personnes !! Tant pis… pour elles !

Pour terminer, la petite phrase du week-end qui résume assez bien les événements auvergnats de la semaine :

« Les événements ont ceci de commun avec les oies qu’ils vont en troupe ».

Je confirme !

Bonne semaine à tous et à bientôt…

 

 

 

 

 

 

 

2 JOURS EN AUVERGNE…2 JOURS DE GALERE

Quand Daniel, mi-février, me demande si je veux aller voir la neige début mars, pour 4 jours, avant que je ne reprenne le travail. Je lui réponds « Bonne idée » ! Mais ça c’était avant !!

Nous étions loin d’imaginer vivre autant de péripéties en si peu de jours !

Mercredi 4 mars, départ du Loir et Cher, direction Clermont Ferrand comme point de base pour ces quatre jours de bon air. Tout du moins, nous étions partis pour cela.

Nous décidons d’aller au Mont d’Or directement pour profiter de cette première journée. Le temps est mitigé, mais les cols ouverts et bien dégagés. Nous arrivons au Mont d’Or, petite station que nous avions connue en été et bien appréciée.

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La neige commençant à tomber de plus en plus fort, nous décidons de redescendre dans la vallée, en direction de la Bourboule. En descendant la neige s’est transformée en grésil en fortes giboulées, et ça tenait immédiatement au sol. Les conditions devenaient difficiles, quand sur la route, nous croisons une voiture qui montait et se trouvait au milieu de la route. Daniel a du faire un écart pour l’éviter mais en manoeuvrant son volant, le camion a chassé de l’arrière, il a contre-braqué et le camion a fini tout tranquillement dans le fossé côté droit. Dans notre malheur, nous avons évité le pire en s’échouant à droite, car à gauche c’était le ravin et les arbres. Je n’imagine même pas !

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Très gentiment, une personne qui montait s’arrêta, s’assurant que tout allait bien physiquement pour nous (nous étions un peu bancales mais intacts !), il nous dit « Je préviens un dépanneur que je connais ! ». Super gentil. Il monte jusqu’au village suivant et redescend nous voir en nous disant « ça y est la gendarmerie est prévenue et le dépanneur aussi ! ». 3/4 heures plus tard, personne. Une autre personne s’arrête pour nous proposer de nous emmener à la Bourboule mais ayant Dalton dans le camion, on voulait rester sur place. Alors il nous donne le numéro d’un garagiste à la Bourboule qui dépanne 7j/7 et 24h/24. 10 minutes après il arrivait avec un plateau et un câble pour nous sortir de ce mauvais trou. Constatant que le camion n’avait subi aucune avarie, nous sommes repartis sur nos quatre roues, le garagiste très confiant nous disant même « Prenez le temps de manger et passez cet après-midi faire les papiers ! »

Et pendant toute cette attente, le temps nous narguait avec des éclaircies…

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Nous voilà donc à la Bourboule, célèbre station thermale, pour déjeuner et se remettre de nos émotions.

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Comme promis, nous repassons chez le garagiste régler les papiers administratifs et décidons de se diriger vers Clermont Ferrand, notre point de base. En route, toujours à la recherche de coins sympathiques et calmes pour détendre les pattes de Dalton et accessoirement nos jambes, nous nous arrêterons à deux reprises avec des sites complètement différents.

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Pas malheureux d’avoir échappé au pire et ravis d’avoir terminé cette journée par une belle balade dans la neige fraîche et que Dalton se soit éclaté dans la neige, une grande première pour lui ! C’est pour cela que nous récidiverons le lendemain à notre grand regret…

Jeudi 5 mars, nous décidons de monter au Puy de Dôme, point culminant à 1465 m. Pour cela, un train est mis en place. Nous allons prendre les renseignements concernant les tarifs et la possibilité d’emmener Dalton. Mais déjà sur le parking de la gare soufflait un vent glacial nous cinglant la tête, nous décidons de remettre cela sur un week-end de mai ou juin, quand il fera un peu plus chaud, que l’on profite au sommet de faire des balades agréables.

En second plan, nous décidons d’emprunter le chemin piétons qui permet de monter au sommet du Puy de Dôme, sachant bien que nous n’irons pas au bout mais uniquement une partie. Le chemin est plat et très agréable par sa forêt de sapins et la neige fraîche.

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La balade se passe bien jusqu’au moment, au bout de 3/4 d’heure, où nous décidons de faire demi-tour. On appelle Dalton, Daniel en sifflant que Dalton a l’habitude d’entendre et moi avec ma trompette magique, ne sachant pas siffler, que j’ai acquise lors de ses cours d’éducation à l’âge de 1 an (si, si il est éduqué, enfin plutôt il a suivi les cours… ! maintenant ce qu’il en reste ??), et qu’il connait aussi très bien. Au bout d’un quart d’heure, on comprend qu’il est parti loin. On suit les traces jusqu’à une route mais impossible de mettre la main dessus. Nous allons arpenter la forêt pendant 3 heures, tout d’abord tous les deux, puis séparément, moi en forêt et Daniel en camion en faisant le tour de cette forêt par la route.

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Grâce à Dalton, j’ai explosé ma moyenne de marche en une journée. Je rassure au passage mes cousines pour la marche de 6 km L’Amazone au Havre en juin, je pense être bien entraînée !!!

Ce qui a joué en notre défaveur dans cette balade, c’est qu’en forêt aucun réseau ne passait et nous n’avons eu le message du Monsieur qui avait récupéré Dalton que 3 heures plus tard lorsque nous avons décidé de quitter le site pour faire d’autres démarches.

C’est donc un Monsieur qui rentrait chez lui qui a aperçu Dalton au milieu d’une route à deux voies. Il s’est arrêté pour le prendre en charge dans sa voiture et l’emmener chez lui, à 15 km du lieu où il l’a récupéré. Grâce à cette personne, Dalton était en sécurité. Nous l’avons donc récupéré mais ce n’était pas le Dalton que nous connaissions. Très contracté sur ses membres inférieurs, semblant paniqué, stressé, les yeux sans expression. Le Monsieur lui avait donné de l’eau, nous disait que Dalton était bien, qu’il obéissait, qu’il avait joué avec lui…

Dalton nous ayant déjà fait un lumbago à à peine un an et des contractures aux intestins si fortes qu’il en avait eu le train arrière paralysé, l’empêchant de se lever, nous pensions effectivement que le stress pouvait être la cause de ces contractures et d’entraîner cette gêne à la marche. Ainsi que la quantité non négligeable de neige absorbée depuis 2 jours. J’avais beau lui interdire sachant que ce n’est pas bon, ne serait-ce que par le froid que cela procure aux intestins, mais aussi par la présence de germes possible, mais il y allait de bon coeur, plongeant sa tête dans la neige. Aucun gémissement par contre de sa part nous rassurait quand même et Daniel le portait pour monter et descendre du camion (36 kg le pépère !), poussant même le bouchon jusqu’à la chambre d’hôtel. Nous ferons quand même une tentative de consultation chez un vétérinaire. Malheureusement elle venait de partir en intervention extérieure pour faire deux césariennes et ne serait de retour que dans trois heures au mieux.

Nous décidons de laisser passer la nuit qu’il se repose correctement et d’aviser le lendemain matin.

Vendredi 6 mars, à 6 heures du matin, nous prenons la décision de consulter au plus vite voyant que Dalton peinait toujours autant à se lever, sans gémir mais n’arrivait pas à se porter sur ses pattes. Dalton le porte une nouvelle fois pour sortir de la chambre et essayer de lui faire faire ses besoins. Dehors, stupéfaction, il marche à une allure très correcte, fait des pipis à n’en plus finir… Avec Daniel, on a eu la même réflexion « Quel comédien ! ». Il a aimé jouer le prince dans les bras de son maître. Je n’ai pas eu le temps de faire une photo parce que Daniel en bavait quand même pendant que l’autre se laissait faire !!

Je ne cède pas et convainc Daniel de trouver un vétérinaire ce matin pour s’assurer qu’il n’y a pas eu de choc avec une voiture, d’avoir des dégâts internes, et qu’il ait quand même une piqûre pour le soulager pour qu’il supporte les 2 heures 30 de route qui nous séparent de notre havre de paix dans le Loir et Cher.

Oui, parce que j’ai décidé de rentrer. J’avais ma dose d’événements et ne voulais pas appliquer le proverbe très connu « Jamais deux sans trois ! ». L’Auvergne visiblement ne nous réussit pas ! Mais nous aurons quand même notre troisième péripérie en arrivant. Patience, je vous la raconte ci-après…

Pour revenir à la consultation de Dalton à 8 h 30 à l’ouverture du cabinet, pas de température, vif, pas de vomissements, mange normalement, seules des gênes ressenties au niveau dorsal et des hanches et des intestins un peu durs. Pour lui, il n’y a pas eu de choc avec un véhicule, mais seulement musculaires et articulaires. Il lui fait une piqûre anti-inflammatoire pour le soulager, et donne un traitement pendant 8 jours. Et biensûr repos fortement conseillé, donc pas de balade jusqu’à ce qu’il retrouve une aptitude physique correcte. A nous de surveiller l’évolution de l’état général, qu’il n’y ait pas de sang dans les urines ni dans les selles.

En prime ce matin, du cabinet vétérinaire, on avait une vue imprenable sur le Puy de Dome ensoleillé.

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Le retour s’est bien passé et arrivé à la maison de campagne, il a mangé normalement, se lève régulièrement et de mieux en mieux. La guérison est en bonne voie…

Alors cette troisime péripétie, me direz-vous… Cet après-midi nous décidons d’aller faire un peu de courses pour subvenir à nos besoins alimentaires. Nous prenons la « voiture de campagne », qui ne nous pose aucun problème jusqu’à aujourd’hui. A 2 km de chez nous, voilà que la jauge de température du monte monte en flèche pour atteindre le maximum. Au secours ! Daniel s’arrête brusquement en me disant « Si on continue on va péter le moteur ».

OK, pas de problème, je ne sais pas pourquoi mais je m’y attendais ! Heureusement j’ai un « Mac Gyver » comme mari et 20 minutes plus tard, il réussit à faire une réparation de fortune qui nous permet de rentrer à la maison, bredouille mais en voiture et non à pied ! Ma voiture m’attendait et, elle, a très bien fonctionné ! Ouf…

CONCLUSION : une énième ville à marquer d’une croix et qui me ramène à de mauvais souvenirs avec nos chiens. Il y avait déjà Saint Dizier avec Paps, notre premier labrador, où les points de suture d’une patte, faits 3 jours avant notre départ prévu en vacances, avaient sauté et étions obligés d’en refaire ; Saint Hilaire de Riez, toujours avec Paps, où il s’était arraché un ongle à une patte ; Cabourg, encore avec Paps, qui avait fait une syncope sur la plage et avait fini sous oxygène chez le vétérinaire avant que l’on ne rentre dans la nuit du samedi au dimanche, stoppant net le week-end normand ; Dalton n’en a que deux à son actif : Romorantin pour sa dermatose le premier été que nous passions dans le Loir et Cher et Clermont Ferrand, le dernier en date.

Deuxième remarque et pas la moins importante : l’accueil très chaleureux des auvergnats. Que ce soit lors de notre sortie de route, je ne compte plus le nombre de personnes qui se sont arrêtées, autant en montée qu’en descente, pour nous rendre service et s’inquiéter de notre sort. Chez le garagiste, qui a été très efficace, rapide et confiant, nous laissant manger avant de régler ses papiers administratifs. Mais aussi dans la forêt où Dalton s’est perdu où les deux joggeurs que nous avons croisés pendant nos recherches étaient prêts à nous aider. Et enfin l’hôtelier qui nous a procuré six coordonnées de cabinets de vétérinaires les plus proches de son hôtel. Rien que pour cela, nous essaierons effectivement de revenir aux beaux jours faire le sommet du Puy de Dôme.

Disons que ce ne sont pas les vacances que j’avais imaginées, d’autant plus que c’était ma dernière de convalescence, mais tout est bien qui finit bien… Ce proverbe là me plaît bien !