Archives de l’auteur : Christel

A propos Christel

Christel, 50 ans, greffée rénale à deux reprises : une première fois le 13/12/1987 (27 ans de greffe), et une deuxième fois le 25/11/2014, le but de ce blog est de montrer que la "greffe ça marche", et que l'on peut vivre ses passions malgré la maladie. Promouvoir le don d'organes est devenu ma bataille.

Week-end… le dernier de ma convalescence

Voilà 3 mois et 11 jours de passés depuis mon opération pour ma deuxième greffe rénale réalisée le 25 novembre 2014. Déjà 3 mois et 11 jours j’ai envie de dire tellement ça s’est bien passé et vite passé !

Demain reprise du travail à temps plein et reprise du Waterbike par trois séances de programmées la semaine prochaine après 10 jours d’arrêt dus à la biopsie effectuée le 27 février 2015.

Après ces deux jours épiques passés en Auvergne, retour à un climat plus calme dans notre havre de paix du Loir et Cher avec un temps presque printanier à part les quelques gelées matinales.

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Le camélia commence à fleurir, Daniel a fait sa première tonte de l’année pour la pelouse.

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Pour nous, petite balade dans notre campagne Loir et Chérienne, sans Dalton, condamné au repos bien que récupérant très vite de ces mésaventures. Il est comme ses maîtres, il est de bonne composition !

Le CHER

Le CHER

Le CHER

Le CHER

Le CANAL DE BERRY

Le CANAL DE BERRY

Samedi, Dalton sortait ses jouets dans le jardin, c’était bon signe ! Et Dimanche, il avait récupéré toutes ses capacités physiques en se précipitant sur le portail dès qu’une personne passait dans notre rue. Ce n’est plus qu’un mauvais souvenir autant pour lui que pour nous !

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Pause détente dans la véranda avec odinateur, musique, lecture…ça fait du bien un peu de calme après le début de semaine un tant soit peu stressant !

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Voilà donc demain les choses sérieuses reprennent mais je ne suis pas inquiète, j’ai un bon moral, une bonne forme physique et le reste suivra. J’espère simplement que les clients ne vont pas me stresser trop rapidement sous peine que ma bonne humeur s’envole assez vite !!

Les aléas de la vie et l’âge aidant, dorénavant je fais le tri entre l’essentiel et le superflu, et parfois je n’ai pas les mêmes priorités que d’autres personnes !! Tant pis… pour elles !

Pour terminer, la petite phrase du week-end qui résume assez bien les événements auvergnats de la semaine :

« Les événements ont ceci de commun avec les oies qu’ils vont en troupe ».

Je confirme !

Bonne semaine à tous et à bientôt…

 

 

 

 

 

 

 

2 JOURS EN AUVERGNE…2 JOURS DE GALERE

Quand Daniel, mi-février, me demande si je veux aller voir la neige début mars, pour 4 jours, avant que je ne reprenne le travail. Je lui réponds « Bonne idée » ! Mais ça c’était avant !!

Nous étions loin d’imaginer vivre autant de péripéties en si peu de jours !

Mercredi 4 mars, départ du Loir et Cher, direction Clermont Ferrand comme point de base pour ces quatre jours de bon air. Tout du moins, nous étions partis pour cela.

Nous décidons d’aller au Mont d’Or directement pour profiter de cette première journée. Le temps est mitigé, mais les cols ouverts et bien dégagés. Nous arrivons au Mont d’Or, petite station que nous avions connue en été et bien appréciée.

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La neige commençant à tomber de plus en plus fort, nous décidons de redescendre dans la vallée, en direction de la Bourboule. En descendant la neige s’est transformée en grésil en fortes giboulées, et ça tenait immédiatement au sol. Les conditions devenaient difficiles, quand sur la route, nous croisons une voiture qui montait et se trouvait au milieu de la route. Daniel a du faire un écart pour l’éviter mais en manoeuvrant son volant, le camion a chassé de l’arrière, il a contre-braqué et le camion a fini tout tranquillement dans le fossé côté droit. Dans notre malheur, nous avons évité le pire en s’échouant à droite, car à gauche c’était le ravin et les arbres. Je n’imagine même pas !

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Très gentiment, une personne qui montait s’arrêta, s’assurant que tout allait bien physiquement pour nous (nous étions un peu bancales mais intacts !), il nous dit « Je préviens un dépanneur que je connais ! ». Super gentil. Il monte jusqu’au village suivant et redescend nous voir en nous disant « ça y est la gendarmerie est prévenue et le dépanneur aussi ! ». 3/4 heures plus tard, personne. Une autre personne s’arrête pour nous proposer de nous emmener à la Bourboule mais ayant Dalton dans le camion, on voulait rester sur place. Alors il nous donne le numéro d’un garagiste à la Bourboule qui dépanne 7j/7 et 24h/24. 10 minutes après il arrivait avec un plateau et un câble pour nous sortir de ce mauvais trou. Constatant que le camion n’avait subi aucune avarie, nous sommes repartis sur nos quatre roues, le garagiste très confiant nous disant même « Prenez le temps de manger et passez cet après-midi faire les papiers ! »

Et pendant toute cette attente, le temps nous narguait avec des éclaircies…

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Nous voilà donc à la Bourboule, célèbre station thermale, pour déjeuner et se remettre de nos émotions.

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Comme promis, nous repassons chez le garagiste régler les papiers administratifs et décidons de se diriger vers Clermont Ferrand, notre point de base. En route, toujours à la recherche de coins sympathiques et calmes pour détendre les pattes de Dalton et accessoirement nos jambes, nous nous arrêterons à deux reprises avec des sites complètement différents.

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Pas malheureux d’avoir échappé au pire et ravis d’avoir terminé cette journée par une belle balade dans la neige fraîche et que Dalton se soit éclaté dans la neige, une grande première pour lui ! C’est pour cela que nous récidiverons le lendemain à notre grand regret…

Jeudi 5 mars, nous décidons de monter au Puy de Dôme, point culminant à 1465 m. Pour cela, un train est mis en place. Nous allons prendre les renseignements concernant les tarifs et la possibilité d’emmener Dalton. Mais déjà sur le parking de la gare soufflait un vent glacial nous cinglant la tête, nous décidons de remettre cela sur un week-end de mai ou juin, quand il fera un peu plus chaud, que l’on profite au sommet de faire des balades agréables.

En second plan, nous décidons d’emprunter le chemin piétons qui permet de monter au sommet du Puy de Dôme, sachant bien que nous n’irons pas au bout mais uniquement une partie. Le chemin est plat et très agréable par sa forêt de sapins et la neige fraîche.

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La balade se passe bien jusqu’au moment, au bout de 3/4 d’heure, où nous décidons de faire demi-tour. On appelle Dalton, Daniel en sifflant que Dalton a l’habitude d’entendre et moi avec ma trompette magique, ne sachant pas siffler, que j’ai acquise lors de ses cours d’éducation à l’âge de 1 an (si, si il est éduqué, enfin plutôt il a suivi les cours… ! maintenant ce qu’il en reste ??), et qu’il connait aussi très bien. Au bout d’un quart d’heure, on comprend qu’il est parti loin. On suit les traces jusqu’à une route mais impossible de mettre la main dessus. Nous allons arpenter la forêt pendant 3 heures, tout d’abord tous les deux, puis séparément, moi en forêt et Daniel en camion en faisant le tour de cette forêt par la route.

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Grâce à Dalton, j’ai explosé ma moyenne de marche en une journée. Je rassure au passage mes cousines pour la marche de 6 km L’Amazone au Havre en juin, je pense être bien entraînée !!!

Ce qui a joué en notre défaveur dans cette balade, c’est qu’en forêt aucun réseau ne passait et nous n’avons eu le message du Monsieur qui avait récupéré Dalton que 3 heures plus tard lorsque nous avons décidé de quitter le site pour faire d’autres démarches.

C’est donc un Monsieur qui rentrait chez lui qui a aperçu Dalton au milieu d’une route à deux voies. Il s’est arrêté pour le prendre en charge dans sa voiture et l’emmener chez lui, à 15 km du lieu où il l’a récupéré. Grâce à cette personne, Dalton était en sécurité. Nous l’avons donc récupéré mais ce n’était pas le Dalton que nous connaissions. Très contracté sur ses membres inférieurs, semblant paniqué, stressé, les yeux sans expression. Le Monsieur lui avait donné de l’eau, nous disait que Dalton était bien, qu’il obéissait, qu’il avait joué avec lui…

Dalton nous ayant déjà fait un lumbago à à peine un an et des contractures aux intestins si fortes qu’il en avait eu le train arrière paralysé, l’empêchant de se lever, nous pensions effectivement que le stress pouvait être la cause de ces contractures et d’entraîner cette gêne à la marche. Ainsi que la quantité non négligeable de neige absorbée depuis 2 jours. J’avais beau lui interdire sachant que ce n’est pas bon, ne serait-ce que par le froid que cela procure aux intestins, mais aussi par la présence de germes possible, mais il y allait de bon coeur, plongeant sa tête dans la neige. Aucun gémissement par contre de sa part nous rassurait quand même et Daniel le portait pour monter et descendre du camion (36 kg le pépère !), poussant même le bouchon jusqu’à la chambre d’hôtel. Nous ferons quand même une tentative de consultation chez un vétérinaire. Malheureusement elle venait de partir en intervention extérieure pour faire deux césariennes et ne serait de retour que dans trois heures au mieux.

Nous décidons de laisser passer la nuit qu’il se repose correctement et d’aviser le lendemain matin.

Vendredi 6 mars, à 6 heures du matin, nous prenons la décision de consulter au plus vite voyant que Dalton peinait toujours autant à se lever, sans gémir mais n’arrivait pas à se porter sur ses pattes. Dalton le porte une nouvelle fois pour sortir de la chambre et essayer de lui faire faire ses besoins. Dehors, stupéfaction, il marche à une allure très correcte, fait des pipis à n’en plus finir… Avec Daniel, on a eu la même réflexion « Quel comédien ! ». Il a aimé jouer le prince dans les bras de son maître. Je n’ai pas eu le temps de faire une photo parce que Daniel en bavait quand même pendant que l’autre se laissait faire !!

Je ne cède pas et convainc Daniel de trouver un vétérinaire ce matin pour s’assurer qu’il n’y a pas eu de choc avec une voiture, d’avoir des dégâts internes, et qu’il ait quand même une piqûre pour le soulager pour qu’il supporte les 2 heures 30 de route qui nous séparent de notre havre de paix dans le Loir et Cher.

Oui, parce que j’ai décidé de rentrer. J’avais ma dose d’événements et ne voulais pas appliquer le proverbe très connu « Jamais deux sans trois ! ». L’Auvergne visiblement ne nous réussit pas ! Mais nous aurons quand même notre troisième péripérie en arrivant. Patience, je vous la raconte ci-après…

Pour revenir à la consultation de Dalton à 8 h 30 à l’ouverture du cabinet, pas de température, vif, pas de vomissements, mange normalement, seules des gênes ressenties au niveau dorsal et des hanches et des intestins un peu durs. Pour lui, il n’y a pas eu de choc avec un véhicule, mais seulement musculaires et articulaires. Il lui fait une piqûre anti-inflammatoire pour le soulager, et donne un traitement pendant 8 jours. Et biensûr repos fortement conseillé, donc pas de balade jusqu’à ce qu’il retrouve une aptitude physique correcte. A nous de surveiller l’évolution de l’état général, qu’il n’y ait pas de sang dans les urines ni dans les selles.

En prime ce matin, du cabinet vétérinaire, on avait une vue imprenable sur le Puy de Dome ensoleillé.

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Le retour s’est bien passé et arrivé à la maison de campagne, il a mangé normalement, se lève régulièrement et de mieux en mieux. La guérison est en bonne voie…

Alors cette troisime péripétie, me direz-vous… Cet après-midi nous décidons d’aller faire un peu de courses pour subvenir à nos besoins alimentaires. Nous prenons la « voiture de campagne », qui ne nous pose aucun problème jusqu’à aujourd’hui. A 2 km de chez nous, voilà que la jauge de température du monte monte en flèche pour atteindre le maximum. Au secours ! Daniel s’arrête brusquement en me disant « Si on continue on va péter le moteur ».

OK, pas de problème, je ne sais pas pourquoi mais je m’y attendais ! Heureusement j’ai un « Mac Gyver » comme mari et 20 minutes plus tard, il réussit à faire une réparation de fortune qui nous permet de rentrer à la maison, bredouille mais en voiture et non à pied ! Ma voiture m’attendait et, elle, a très bien fonctionné ! Ouf…

CONCLUSION : une énième ville à marquer d’une croix et qui me ramène à de mauvais souvenirs avec nos chiens. Il y avait déjà Saint Dizier avec Paps, notre premier labrador, où les points de suture d’une patte, faits 3 jours avant notre départ prévu en vacances, avaient sauté et étions obligés d’en refaire ; Saint Hilaire de Riez, toujours avec Paps, où il s’était arraché un ongle à une patte ; Cabourg, encore avec Paps, qui avait fait une syncope sur la plage et avait fini sous oxygène chez le vétérinaire avant que l’on ne rentre dans la nuit du samedi au dimanche, stoppant net le week-end normand ; Dalton n’en a que deux à son actif : Romorantin pour sa dermatose le premier été que nous passions dans le Loir et Cher et Clermont Ferrand, le dernier en date.

Deuxième remarque et pas la moins importante : l’accueil très chaleureux des auvergnats. Que ce soit lors de notre sortie de route, je ne compte plus le nombre de personnes qui se sont arrêtées, autant en montée qu’en descente, pour nous rendre service et s’inquiéter de notre sort. Chez le garagiste, qui a été très efficace, rapide et confiant, nous laissant manger avant de régler ses papiers administratifs. Mais aussi dans la forêt où Dalton s’est perdu où les deux joggeurs que nous avons croisés pendant nos recherches étaient prêts à nous aider. Et enfin l’hôtelier qui nous a procuré six coordonnées de cabinets de vétérinaires les plus proches de son hôtel. Rien que pour cela, nous essaierons effectivement de revenir aux beaux jours faire le sommet du Puy de Dôme.

Disons que ce ne sont pas les vacances que j’avais imaginées, d’autant plus que c’était ma dernière de convalescence, mais tout est bien qui finit bien… Ce proverbe là me plaît bien !

 

 

 

 

Week-end… de repos

Week-end de repos parce que lendemain de la biopsie de vendredi et il est donc conseillé de rester tranquille, sans effort physique, pour éviter tout hématome, et en buvant encore beaucoup pour éviter toutes urines colorées.

« Le repos est un rêve ; la vie est un orage ».

Nous devons cette citation à George SAND qui m’a permis de vivre un rêve éveillé pendant un week-end. Il sera bien tant de retrouver l’orage de la vie les semaines suivantes et encore plus  lorsque je vais reprendre le travail, le 9 mars, après 3 mois et 11 jours de convalescence. Au bureau, c’est un peu comme la météo ; il peut y avoir un temps calme avec des éclaircies, mais aussi des orages et parfois la foudre peut tomber !!

Alors pas grand-chose à raconter ce week-end : lecture, cuisine, ordinateur, jeux (essayer de battre le Raton Perfid à la Ferme Saga, n’est-ce pas Corinne et Dominique, ce n’est pas simple ! nous sommes toutes les trois bloquées au même niveau). Visualisation du concert de Calogero, dont je suis fan, diffusé cette semaine à la télévison mais trop tard, donc enregistré, et donc un bon moment de plaisir pendant 1 h 30.

J’ai aussi repris l’écriture de mon livre autobiographique, commencé en 2009, pour l’actualiser des derniers faits vécus. Je n’ai aucune ambition de future édition mais c’est juste le plaisir de mettre sur papier des ressentis et des expériences vécues. Une thérapie ? Peut-être. Chacun trouve le traitement qui lui convient le mieux…

Ah si j’oubliais, j’avais quelque chose d’important à faire ce week-end : retirer le pansement compressif de la biopsie de vendredi. Quand je disais dans mon article sur mon blog du 27/02 qu’à la biopsie, le plus désagréable était la piqûre d’anesthésie. Je peux désormais rajouter aux mauvais moments : l’enlèvement du pansement compressif.

Alors, je fais une première tentative samedi après-midi, les 12 heures obligatoires étant passées. Serrage de dents, grimaces pendant 2 minutes et aucun centimètre décollé. Je renonce en me disant « On verra ça demain. Il n’y a pas d’urgence à se faire du mal ! ».

Dimanche matin, nouvelle tentative, nouveau serrage de dents, nouvelles grimaces et 5 minutes plus tard, les 64 cm de pansement compressif sont dans mes mains. Elle m’avait saucissonné le ventre jusque derrière le dos avec 64 centimètres de collant pour un trou pour la biopsie de 5 mm. De même, pour les prélèvements et une simple prise de sang, j’ai droit à deux adhésifs de 10 cm  pour former une croix sur la compresse. J’ai beau n’en demander qu’un, il m’est répondu « Mais deux c’est mieux ». Mais mieux pour qui ?  Pour information, pour ma greffe et une cicatrice de 14 cm, je n’avais qu’un pansement compressif carré de 20 cm.

Mesdames et Messieurs les Médecins et Infirmières, vous êtes des fous furieux avec vos adhésifs. Je vous signale que, même sans poils (cf. article sur la biopsie), la peau ça tire.

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La semaine prochaine sera la dernière de ma convalescence mais la première réellement de vacances puisque sans examen médical, sous réserve des résultats de la biopsie,  les prochains prélèvements étant prévus  le 17 mars et la consultation avec le néphrologue le 18 mars. Je passe donc à un rythme d’examens tous les 15 jours.

J’ai comme l’impression qu’il va se passer quelque chose la semaine prochaine mais je n’en dis pas plus. Surveillez vos écrans d’ordinateur !!

Bonne semaine à tous, à bientôt…

FEVRIER 2015 : BILAN MARCHE + WATERBIKE

Voilà dévoilé le bilan mensuel de l’activité physique du mois de février 2015 composée de la marche et du Waterbike.

Il est important de signaler que le mois de février n’a que 28 jours, donc 3 jours de moins que janvier, mais en plus, je devais annuler deux autres jours, les 27 jour de la biopsie et 28 lendemain de la biopsie qui demandait du repos. Malgré ce handicap de 5 jours, j’ai battu le record établi en janvier 2015 qui était de 159,3 km parcourus en un mois.

Voilà donc le NOUVEAU RECORD DE MARCHE (tapis, forêt, ville) :

168,355 km parcourus

Soit une moyenne de 6,012 km  / jour

Meilleure journée de marche :  une journée à 13,3 km (le 21/02).

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Quant au Waterbike, je n’avais pas encore de repère sur un mois entier, donc voilà le premier chiffre qui servira de base pour les prochains mois :

WATERBIKE :

5 séances de 30 minutes = 51 km parcourus

soit une moyenne de 10,2 km / séance

7 séances de 45 minutes =  107,2 km parcourus

soit une moyenne de 15,314 km / séance

TOTAL MOIS : 12 SEANCES = 158,2 km

Soit une moyenne de  13,183 km / séance

Meilleure séance : une séance de 45 minutes avec 15,9 km parcourus (le 24/02) et une séance de 30 minutes avec 10,4 km parcourus (le 09/02).

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Rendez-vous pris au mois de Mars mais avec la reprise du travail, les records semblent être établis pour un petit moment je pense… à moins que !!

Je laisse le mot de la fin à l’acteur Pierre DAC, célèbre pour son humour décalé :

« J’ai toujours été surpris qu’un record battu ne se soit jamais plaint ».

Rendez-vous le mois prochain…

Sportez-vous bien !

LIVRE : « VOUS REVOIR » de Marc LEVY

« VOUS REVOIR »

de Marc LEVY

Résumé :

« Je ne serai plus jamais seul puisque tu existes quelque part ».

Si la vie offrait à Arthur et à Lauren une seconde chance, sauraient-ils prendre tous les risques pour la saisir. Quatre ans après, leur première rencontre, le hasard réunit à nouveau Arthur et Laurent, les deux héros inoubliables de « Et si c’était vrai… »

Mon avis :

L’auteur retrouve les personnages de son premier roman mais avec des rôles inversés dans la mesure où, dans le premier roman, Arthur vivait seul l’histoire, somme toute surréaliste, puisque Lauren était dans le coma. Et dans ce roman, l’histoire existe pour les deux personnages puisqu’ils sont en vie et où le hasard va jouer un grand rôle.

L’histoire est attachante de par aussi la présence de différents personnages qui gravitent autour d’Arthur et de Lauren. Un vieux professeur de médecine grincheux mais dont on apprendra que ses jours sont comptés, un inspecteur de police à la retraite qui va se marier à une collègue, l’ami d’enfance et associé d’Arthur qui se met en couple, la voisine âgée d’Arthur avec son chien. Plusieurs histoires racontées avec humour, et d’où il s’y dégage des émotions, des rires, de l’espoir et de la joie.

J’avoue que je n’avais pas fini le premier roman « Et si c’était vrai » mais que l’on peut lire la suite sans avoir lu le premier puisque des rappels constants au premier roman sont faits et que l’on comprend vite l’histoire initiale.

L’auteur a une écriture simple mais efficace…

27/02/2015 : 2ème greffe rénale 3 mois et 2 jours – Biopsie du greffon

Voilà le jour tant redouté de la biopsie du greffon, encore un examen faisant partie du protocole post-greffe et non négociable… Même avec une créatinine aux alentours de 80-90, la biopsie doit avoir lieu. Tandis qu’à ma première greffe, lorsque j’ai atteint les 320, on ne m’a jamais parlé de faire une biopsie, ni un DFG (Mesure du débit de filtration glomérulaire), examen que j’ai effectué le 16 février dernier pour connaître la véritable fonction du greffon.

J’avais d’ailleurs posé la question au Professeur que j’avais vu ce jour-là, et il m’avait été répondu que, vu l’âge avancé de mon greffon (27 ans), ces deux examens n’auraient rien révélé de plus que ce qu’ils connaissaient déjà et qui était irréversible à court terme.

Qu’est-ce qu’une biopsie d’un greffon rénal ?

La biopsie est réalisée en hospitalisation de jour. Elle est réalisée au lit, après contrôle échographique, sous anesthésie locale et après désinfection cutanée. Un ou deux fragments de rein de qelques millimères sont prélevés. Après la biopsie, un pansement compressif est mis en place, et doit être retiré 12 heures après. Dans l’heure  qui suit la biopsie, il faut boire 1 litre d’eau en une heure. En absence de complication, la sortie se fait entre 3 et 6 heures. Les efforts physiques sont à éviter les trois jours qui suivent la biopsie.

A quoi sert une biopsie du greffon rénal ?

La biopsie d’un greffon rénal permet l’analyse microscopique d’un petit fragment de rein. Elle fournit des renseignements irremplaçables sur l’état du greffon, sur l’existence d’un rejet aigü ou chronique, ou sur la présence d’autres problèmes pouvant toucher le greffon (infections ou inflammation, toxicité rénale d’un médicament…).

Le déroulement de la biopsie du greffon rénal :

Arrivée à jeun à 8 heures en hôpital de jour, devinez quel est le premier geste effectué… Si, si vous savez, l’indentification du patient avec le beau bracelet fixé au poignet.
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Installation dans la chambre 309, chambre de deux où je serai seule.

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8 h 30, prise de la tension (120/82), de la température (37°C), ECBU et prélèvements avec encore une bonne quantité de tubes de sang.

La tension sera prise deux autres fois : une fois juste après la biopsie (150/88) et une dernière fois avant mon départ (136/82).

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9 heures, petit déjeuner servi.

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A 9 h 30, était prévue une échographie cardiaque que j’avais effectuée il y a deux jours, donc annulation et un examen en moins.

Le médecin vient me proposer un relaxant que je refuse, je ne voulais pas me shooter et être dans un état endormi.

A 10 heures, repérage par le médecin par échographie du greffon rénal pour déterminer le point d’impact de la biopsie. On mesure le rein dans le sens longitudinal en marquant des repères sur le ventre du pôle inférieur et du pôle supérieur du greffon, puis la même démarche dans le sens transversal. On trace une croix qui relie les quatre points et le point d’impact de la biopsie se situera au centre de cette croix. J’ai appris que mon greffon était implanté à 2,3 cm de la paroi. Avec toujours le même commentaire du médecin « Qu’il est joli ce greffon, il me plait bien ! »

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10 h 30, mise en place des accessoires pour effectuer la biopsie. L’anesthésie est faite (c’est réellement le seul moment un peu désagréable à l’injection du produit). Après elle fait des tentatives pour savoir si je ressens quelque chose et dès qu’elle est sûre que je n’ai aucune sensation, elle incise.

Sachant que je n’avais pas effectué de biopsie depuis de nombreuses années, le médecin me fait entendre le bruit que fera le pistolet lors du prélèvement des fragments de rein. Elle me fait trois détonations en me précisant que, quand elle le fera dans le rein, il ne faudra absolument pas bougé. Bien compris, reste à appliquer !

Elle me fait trois prélèvements et j’ai envie de dire « même pas mal », et c’est vrai. Elle met un pansement compressif et l’interne qui préparait au fur et à mesure les ustensiles lui dit « Est-ce qu’on lui met une protection en dessous le compressif malgré qu’elle n’ait pas de poil !! ».

Et là gros éclat de rire de nous trois. Non, non, je n’ai pas de poil mais je veux bien la protection pour éviter d’avoir trop mal demain pour enlever le pansement compressif. Me voilà donc avec deux pansements qui font le trois quart de mon tour de taille. Je redoute un peu demain quand même, aïe aïe, aïe, ça va tirer.

Désormais je vous présente mes deux amis inséparables du jour :

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Il faut maintenant boire beaucoup d’eau en peu de temps (3 litres 500 en 2 heures), et restée allongée 4 heures, donc uriner dans le bassin. Les premières urines sont rosées, ce qui est normal après le traumatisme fait au greffon, mais les deuxièmes, elles sont claires et les deux suivantes aussi.

Pour faire passer les 4 heures, le repas de midi, la télévision, lecture, musique dans MP3 et message personnel pour ma nière Marine « Je n’ai plus de mots mêlés, j’ai fait les 100 grilles depuis ma greffe !! »

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15 heures, j’ai la permission de sortie, avec une ordonnance de Vitamine D pour 2 mois (comme chaque hiver), une ordonnance pour refaire la vaccinaton de l’Hépatite B par 2 injections en avril, mai et juin et un contrôle des anticorps suite à ces injections en juillet et août. En 2014, j’avais fait cette vaccination mais par une seule injection et je n’avais pas fabriqué d’anticorps et vu l’état de mon donneur, on tente autre chose.

Un petit inconvénient : 10 jours sans sport. J’avais déjà prévu la semaine prochaine sans Waterbike et la marche est autorisée mais pas la marche rapide, donc plutôt en extérieur que sur tapis. Mais n’ayez crainte, je suivrai tout cela à la lettre sans problème, je me rattraperai plus tard.

CONCLUSION : Une journée que j’appréhendais, qui s’est finalement très bien passée et que je revivrai différemment la prochaine fois qui arrivera assez vite puisque c’est pour les 1 AN de la greffe.

Merci de vos messages de soutien, de courage, de vos pensées et la mission a belle et bien été accomplie avec succès !

26/02/2015 : 2ème greffe rénale 3 mois et 1 jour – Consultation Néphrologue

Commençons par le 24/02/2015 où ont eu lieu les prélèvements sanguins et urinaires et en prime, cette fois-ci, une échographie cardiaque faisant partie du protocole de post-greffe aux trois mois de greffe.

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L’échographie ne révèle rien d’anormal (fonction systolique normale et absence d’épanchement péricardique) à part un muscle cardiaque un peu épais dû aux antécédents d’hypertension et de transplantation, mais rien de grave !

Un beau tableau trône dans la salle d’attente du service de Cardiologie. En fond du tableau, il est écrit « il bat » de façon répétitive et en grand « je vis ».

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Une citation sur le thème du coeur :

« La pire des maladies de coeur, c’est de ne pas en avoir ». Bob HOPE

Jeudi, consultation avec mon néphrologue préféré qui va me révéler mes derniers résultats.

Le mot-clé de la semaine est : « CONFIANTE ».

Confiante dans la mesure où toutes les constantes sont dans les normes, avec en particulier une créatinine à 84 (81 la semaine dernière), une bonne tension (138/82) et une hémoglobine à 13,9.

Ce dernier chiffre a d’ailleurs inspiré mon néphrologue en me disant : « Il ne faut pas pour autant emmerder ton mari ».

Et moi de lui rétorquer : « Non je n’embête que mes médecins ».

Il a réponse à tout : « Moi c’est une fois par semaine, je m’en remettrai mais ton mari je le plains, tous les jours !!! »

Et d’en rajouter une couche quand je lui dis que je ne sais même pas à quoi ressemble ma chirurgienne dont je ne connais que le nom mais pas le visage puisqu’au bloc ils m’ont endormie avant que je ne la voie.

Sans surprise, il me sort : « Parce qu’elle savait que tu étais une chieuse, elle s’est épargnée cela ! »

Si, si, je vous rassure, mon néphrologue, qui je pense approche la soixantaine, connaît beaucoup de vocabulaire mais c’est vrai qu’en deux semaines, j’ai constaté qu’il maîtrisait bien le mot « chieuse » !!

Voilà comment l’on fait une réputation, la semaine dernière j’étais « une chieuse avec lui » et cette semaine je suis « une chieuse avec mon mari » et pour « ma chirurgienne ». Heureusement que vous me connaissez et que vous pouvez infirmer ces propos !! Du moins je l’espère !!

Anecdote : mon néphrologue préféré est un maniaque de la balance. A peine rentrée dans la salle de consultation, il faut que l’on monte sur la balance. Sauf qu’avec les autres néphrologues que j’avais vus précédemment, ils ne procèdent pas comme cela. Ils nous demandent le poids que l’on fait, sachant qu’aux prélèvements aussi, ils nous demandent toujours notre poids, j’ai pris l’habitude de me peser les matins des prélèvements et des consultations. Mon néphrologue n’en démord pas et veut que je me pèse chez lui en me disant « je me fous que tu pèses 200 kg, l’essentiel c’est la régularité ». J’ai eu un mal fou à lui faire comprendre que depuis le début de ma greffe, on ne procède pas comme cela et que d’un seul coup je vais prendre 1,5 kg et que du coup cela ne sera pas régulier !! Je lui ai promis que la prochaine fois je lui apporterai une photographie de la pesée du matin !

Vous n’avez pas idée comme il faut se battre !!!

Je vous rappelle votre mission pour demain : « PENSEZ A MOI », car à 8 h bipsie du greffon rénal à Necker. Je prends bien volontiers tout ce que vous pouvez me donner : pensées, croisement de doigts, soutien, bisous… et je vous dirai demain soir, j’espère, si votre mission a été accomplie.

A bientôt

25/02/2015 : Visite annuelle Vétérinaire Dalton

Aujourd’hui, DALTON, âgé de 6 ans, avait droit à sa visite annuelle chez le vétérinaire pour mettre à jour ses vaccins et faire un bilan anatomique.

CONCLUSION : DALTON est apte à continuer sa vie de chien, à savoir se balader en forêt, jouer, manger, dormir, rêver… Le contraire m’aurait étonnée vu l’énergie qu’il déploie tant lors de ses sorties qu’à la maison !

Une anecdote du voyou quand même : il est rentré dans la salle de consultation et immédiatement s’est mis assis en statue ce qui voulait dire qu’il attendait un biscuit parce qu’il sait qu’elle lui donne toujours des biscuits en consultation mais en général c’est au cours de l’examen mais lui, cette fois-ci, il a changé les règles.

Je vous fais partager quelques étapes de la vie de Dalton, que nous avons acquis à l’âge de 3 mois :

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Ci-dessous un tableau réalisé par un portraitiste canin, à partir de photographies, qui a réuni nos deux labradors virtuellement puisqu’ils ne sont pas connus mais suivis, Dalton arrivant à la suite du décès de Paps survenu dans sa onzième année.

Paps et Dalton 006

Pour terminer, deux petites citations concernant les chiens :

« Le chien est le symbole de la liberté mais nous le tenons en laisse ». L. SORENY

« Un ménage n’est plus un ménage lorsque c’est le chien qui apporte les pantoufles et la femme qui aboie ». Henry BERNSTEIN

Concernant la deuxième citation, je n’irai pas jusqu’à dire que cela se passe comme cela à la maison… quoi que !!!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

25/02/2015 : 2ème greffe rénale 3 MOIS

25/11/2014 – 25/02/2015 = 3 MOIS POUR MA 2ème GREFFE RENALE

Que d’émotions depuis 3 mois, depuis ce jour où un néphrologue de Necker m’appelait pour m’annoncer que je pouvais bénéficier d’une deuxième greffe rénale après une attente de 5 ans sur la liste.

Après la surprise de l’appel, c’est toute tremblante que je prévenais mon mari qui était au travail, mon frère, ma nièce, mon patron et mes amis facebookiens qui m’ont aussitôt apporté leur soutien. Finir de préparer ses affaires et essayer de bien dormir pour éventuellement avoir la chance d’être opérée le lendemain. Je dis éventuellement parce que généralement nous sommes deux ou trois patients receveurs pour un rein donneur. Il m’avait été précisé que j’étais en première position, mais tout peut se passer jusqu’au dernier moment tant concernant le receveur que le donneur avec parfois un greffon de mauvaise qualité qui n’est visible qu’au dernier moment.

Le facteur chance était avec moi et ce greffon fut pour moi.

Pour ma premère greffe en 1987, c’est Maman qui m’amenait à l’hôpital jusqu’au départ au bloc. Cette fois-ci, j’espère que Maman a suivi tout cela de là-haut et qu’elle est heureuse pour moi, et c’est Daniel qui assista à toute la préparation jusqu’au bloc.

Opérée à 14 heures, opération de 4 heures, salle de réveil pendant 6 heures et remontée dans ma chambre à 1 heure du matin. A 3 heures du matin, je parlais en direct au téléphone avec Daniel qui était de ce fait rassuré sur mon état de réveil. Tout s’était bien passé, j’étais très bien réveillée, sans douleur, calme et apaisée.

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Les soins en continu allaient se poursuivre pendant les quatre premiers jours, avec de multiples perfusions, sonde vésicale, redon, pansement compressif, masque à oxygène. Je suis mise dans le fauteuil dès le lendemain de l’opération et ma créatitnine démarre au quart-de-tour avec des chiffres « de folie » comme me disent mes néphrologues, descendant jusqu’à 52 (elle est remontée depuis se stabilisant vers les 80). Au 4ème jour, étant débranchée de toutes mes perfusions, du masque à oxygène et ôtée de mes sondes, je fais mes premiers pas dans le couloir.

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10 jours d’hospitalisation plus tard, retour à la maison où je commence ma convalescence d’une durée de trois mois avec les visites hebdomadaires à l’hôpital pour un suivi très strict. Contraignant, mais utile et je m’y tiens avec beaucoup de zénitude. J’accepte tout, le régime alimentaire sans sucre, moi qui adore les desserts, les allers et retours  à l’hôpital Necker, à 1 heure de chez moi, même pour une simple prise de sang, les deux heures d’attente avant de faire une échographie, bref… rien de bien grave. Je relativise tout.

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C’est tellement beau d’avoir eu la chance d’être appelée, d’avoir la possibilité de vivre une vie de meilleure qualité que ces concessions sont minimes. Même les effets secondaires engendrés par le traitement post-greffe (visage un peu gonflé, diarrhées, tremblements… liste non exhaustive !), rien ne m’atteint dans ma joie du moment présent.

D’avoir pu retrouver la marche 1 mois après mon opération et le waterbike 2 mois après m’a fait beaucoup de bien psychologiquement me confimant que j’avais bien retrouvé une forme physique plus qu’au top.

Je me rends compte actuellement que pendant les cinq dernières années de ma première greffe, c’est-à-dire de 2009 à 2014, je pensais être en forme, mais c’était un état subi dont je me satisfaisais mais qui était loin d’être « bon » comparé à celui que j’ai retrouvé depuis 2 mois. Je ne me sens jamais fatiguée, plus de crampes, plus d’oedèmes, plus de douleurs musculaires, perte de poids (- 3,5 kg), plus d’anémie, plus de protéinurie, je n’ai plus froid, une créatinine dans les normes, une bonne tension (liste non exhaustive !).

Oui la greffe « ça marche » (27 ans pour ma première greffe) et il est important que chacun de nous puisse donner sa position sur le don d’organes à ses proches. La carte de donneur ne suffit pas et n’est pas officielle. Ce sont vos proches qui auront la décision à prendre. Alors aidez-les et parlez-en très librement. Il ne s’agit pas de juger les personnes mais de connaître leur position.

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MERCI A MON DONNEUR ET A SA FAMILLE.

Je profite de cet article symbolique des 3 mois de greffe pour remercier tous mes amis et ma famille pour leurs messages réguliers de soutien et de réconfort, ça fait chaud au coeur et j’aime ce partage d’une aventure humaine un peu hors du commun.

Pour terminer ce petit résumé des trois premiers mois de ma greffe et pour coller à mon état d’esprit de ce moment, que l’on appelle « bonheur », voici deux petites citations :

« Sans apprentissage de la douleur, le bonheur n’est pas solide ». Frédéric BEIGBEDER

« Dans l’excès de bonheur, il y a peut-être quelque chose de pris à quelqu’un ». Victor HUGO

Rendez-vous est pris sur ce blog pour fêter les divers anniversaires qui, je l’espère, vont s’enchaîner sans trop d’embûches…

FILM : « KINGSMAN SERVICES SECRETS » de Matthew Vaughn

« KINGSMAN SERVICES SECRETS »

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Film d’espionnage de Matthew VAUGHN avec Colin FIRTH, Taron EGERTON, Mark STRONG et Samuel L. JACKSON

Résumé :

KINGSMAN, l’élite du renseignement indépendant en costumes trois pièces, est à la recherche de sang neuf. Pour recruter leur nouvel agent secret, elle doit faire subir un entraînement de haut vol à de jeunes privilégiés aspirant au job rêvé. L’un d’eux semble être le candidat « imparfaitement idéal » : un jeune homme impertinent de la banlieue londonienne nommé Eggsy. Ces super-espions parviendront-ils à contrer la menace que fait peser sur le monde l’esprit torturé d’un génie de la technologie ?

Mon avis :

C’est un délire américain, où la démesure est présente à chaque instant, où l’imagination n’a pas de borne, mais heureusement où il y a beaucoup d’humour pour faire passer toutes les énormités du scénario. Le méchant joué par Samuel L. Jackson est inoubliable.

 

Mon avis :