« UN PALACE EN ENFER »
de Alice QUEEN
Résumé :
Sexy et grande gueule, Rosie Maldonne est une jeune mère de trois enfants qui a pour seules ressources les versements du RSA. À quelques encablures de la Côte d’Azur, elle vit dans une vieille caravane posée sur un terrain vague, à la lisière d’une petite ville. Ce matin-là, la voilà partie à la recherche de quelques sous en mettant en pratique son système D habituel, quand le destin va frapper à sa porte : un gros paquet de fric lui tombe dessus sans prévenir ! Cette manne imprévue ne sera-t-elle pas finalement la source de tous ses ennuis ? À qui étaient destinés ces milliers d’euros ? Pourra-t-elle les garder sans dommages collatéraux ? Est-ce un piège ? Comment va-t-elle se sortir de ce traquenard ? Qui est ce flic trop mignon qu’elle croise partout ? Pourquoi sa meilleure amie et son bébé ont-ils disparus ? Est-ce vraiment la mafia russe qui la pourchasse ? Rosie, toujours coeur d’artichaut, est-elle vraiment en train de tomber amoureuse ? Va-t-elle suivre son coeur, sa raison, ou l’attrait de la fortune ? Cet argent tombé du ciel lui ouvrira-t-il les portes d’un palace, ou d’un enfer ?
Mon avis :
L’auteure nous rend l’héroïne très sympathique, elle est jeune, sexy, à la limite « provoc » dans son vocabulaire, et qui a connu déjà beaucoup de galères et les moyens de s’en sortir sans délaisser ses enfants pour qui elle porte un amour sans faille, et même pour ceux des autres.
Le roman nous apporte du suspens jusqu’au bout, mêlant plusieurs affaires à résoudre, avec toujours cette touche d’humour qui dédramatise toutes les situations, même les plus périlleuses, Rosie voulant jouer « aux gros durs », mais entourée toujours de ses enfants. Et l’idée originale, c’est ce petit clin d’oeil de sa maman disparue qui lui envoie une chanson chaque nuit dans la tête pour la guider sur ses événements futurs.
Un roman policier simple, humoristique avec une héroïne fort sympathique et dont le suspens nous tient jusqu’au bout ne révélant la personnalité de certains personnages qu’à la fin du livre.
Extraits :
« Mon nom, c’est Rose. Rosie Maldonne. 95 65 90. Ce n’est pas mon numéro de portable. Non. Ce sont mes mensurations. Il paraît que je suis canon. Je ne peux pas vous dire, je n’ai pas de miroir en pied. C’est complètement bidon de s’appeler Rose. C’est la seule chose que m’a laissée ma mère. C’est pour ça que j’ai horreur qu’on m’appelle Rose. J’estime qu’il n’y a qu’elle qui en avait le droit. »
« Faut dire qu’on était comme cul et chemise toutes les deux. Elle m’a tout appris : comment rédiger une demande de RSA – enfin, avant on disait RMI – ; comment pourrir les employés du Pôle emploi – enfin, avant on disait ASSEDIC – quand les papiers traînent trop ; comment foutre dehors un bonhomme qui vous pique vos sous ; comment s’épiler au sucre chauffé et se teindre les cheveux au henné ; comment paraître à son avantage avec des soutiens-gorge à balconnets, si possible rouges. »