« TOI, MOI, LES ELEPHANTS ET DARK VADOR »
de Eve BORELLI
Résumé :
En ce moment, la vie de Lisie c’est le gros, gros, GROS bazar. Version animale. Car le zoo où elle travaille fait face à une invasion de spécimens tout à fait nouveaux, qui n’ont rien à envier aux locataires habituels…
Théophile-le-cochon : le fils du propriétaire du zoo est une vermine ventripotente. Depuis qu’il a repris la direction en l’absence de son père hospitalisé, Théophile a décidé de pourrir la vie de Lisie en lui confiant des tâches toutes plus désagréables les unes que les autres. De Responsable de la communication, la voilà désormais promue à Ramasseuse de crottes d’éléphants, pile au moment où elle devait mettre à exécution son plan pour relancer l’activité du zoo…
Lucas-le-paon : après une rencontre fracassante dans l’enclos des éléphants, voilà que Lisie est en charge de faire visiter le zoo à cet arrogant – et irritant – animal, mandaté pour rédiger un article. Un animal terriblement bavard mais aussi très, très séduisant…
Entre un paon tout à fait charmant mais agaçant, un cochon aux intentions très douteuses et le zoo qui part à vau-l’eau, Lisie pourrait bien devenir chèvre !
Mon avis :
C’est une romance d’un ton léger avec une écriture fluide, où se mêlent des situations complètement loufoques et des moments d’émotion, le tout avec beaucoup d’humour et j’ai beaucoup apprécié que l’histoire se passe, de par le métier des personnages, dans un zoo. Cela crée des moments cocasses assez croustillants… ou pas !
A lire sans hésitation pour un bon moment de détente et de sourires…
Extraits :
Serafina et Esteban vinrent les rejoindre.
- Tou danses ? proposa ce dernier à Lisie.
Dieu que cet accent brésilien était sensuel ! Elle aurait tout donné pour lui… Sauf une salsa.
- Tu sais, je ne suis vraiment pas douée… Je ne crois pas que…
- Tou plaisantes ? Pas besoin d’êtrrrre douée pour la salsa, c’est natourrrel !
Natourel, natourel…
Il était optimiste, lui !
- Non, vraiment…
- Pas de discoussion, viens !
Il lui laissa à peine le temps de remettre ses chaussures avant de la traîner sur la piste de danse pour la faire virevolter dans tous les sens. C’était abominable. On aurait dit qu’il avait appuyé sur la touche « accéléré » d’une télécommande. Elle ne suivait pas du tout le rythme, trop occupée à ne pas trébucher. Ce qui devrait arriver arriva : elle lui écrasa le pied de tout son poids, et mortifiée, s’excuse.
- Ce n’est rien, tou penses !
Il était galant, mais elle vit bien le petit rictus de souffrance qui tordit sa bouche. Normal. Il était en tongs. Sans se décourager, il la fit de nouveau valser à droite, à gauche, et rebelote.
A ce rythme-là, il n’allait pas tarder à l’envoyer dans le décor. C’était un calvaire ! A force de tourner dans tous les sens, elle n’avait plus les idées claires.
….
- Outch ! Tou ne m’as pas rrrraté, cette fois !
Il essuya une larme. Elle lui avait écrasé les deux pieds. Simultanément.
- Désolée, vraiment. Tu ne veux pas qu’on arrête ? Je suis nulle !
- Pas question, tou n’abandonnes pas ! On ne fouit jamais la danse, on la vit !
C’était un grand malade. Voulait-il finir avec un orteil dans le plâtre ? »