« FALLAIT PAS CRAQUER »
de Aloysius CHABOSSOT
Résumé :
Après le désastreux épisode du mariage de mon frère, je pensais réintégrer mon petit quotidien bien tranquille (et un peu morne, pour ne rien vous cacher…), tout en essayant de me rabibocher tant bien que mal avec ma famille…
Enfin, c’est ce que je pensais…
Quelques semaines plus tard survient un événement pour le moins inopiné : un coup de téléphone de Thomas, mon ex « faux fiancé » et principal responsable du capharnaüm déclenché au mariage !
Et que me veut cette énergumène ?
Très simple : un ami ayant un empêchement de dernière minute, il dispose d’une place en trop pour le concert de Total Destruction of Everything, un groupe de « heavy metal mélodique ».
Total quoi ? Jamais entendu parler ! De toute façon, j’ai horreur du heavy metal.
Et ce que j’aime encore moins, c’est servir de bouche-trou !
En revanche, je suis de nature curieuse…
Et puis, ce soir-là, il n’y a vraiment rien à la télé…
Alors je craque : du bout des lèvres, j’accepte.
Un simple « oui » qui va chambouler ma vie ! «
Mon avis :
Ce livre est la suite de « FALLAIT PAS L’INVITER », que j’avais adoré, et l’on y retrouve donc les mêmes personnages, avec entre autres, la grand-mère, la meilleure amie, les collègues, et la famille bien sûr. Bien qu’étant une suite, ce livre peut se lire sans avoir lu le premier, mais ce serait dommage de ne pas profiter du bonheur de lire aussi « FALLAIT PAS L’INVITER », car c’est un véritable moment de détente et de rires qui nous est offert. Tout comme « FALLAIT PAS CRAQUER », qui est du même acabit et donc très drôle.
Ce livre est très rythmé avec ses chapitres courts, et à chaque page sa dose d’humour pour raconter les scènes. Et l’on a qu’une envie c’est de savoir comment toutes ces aventures vont se terminer, et c’est pour cela que je l’ai lu en 3 jours.
Ne tardez pas, faites-vous plaisir et lisez ces deux tomes qui vous redonneront le sourire le temps de la lecture !
Extraits :
Premier extrait au sujet du déménagement :
« Sylvie, pour sa part, rechigne un peu à s’engager. Elle me montre ses ongles manucurés et vernis de frais, à l’entendre l’oeuvre de toute une vie, qu’il serait tout de même criminel de mettre à mal en transbahutant quelques vulgaires cartons de vaisselle. Comme si ça ne suffisait pas, elle attire mon attention sur sa constitution fragile, presque chétive, ses muscles atrophiés, ses os fins, si fins… Je lui explique qu’elle peut avoir un rôle important dans la logistique sans pour autant en porter des tonnes. Face à sa moue, je décide de jouer mon va-tout.
- Tant pis, alors. Il va falloir que je me résigne à être la seule fille.
- Tu veux dire que… il n’y a que des garçons .
- Oui, des grands baraqués. Il paraît que c’est mieux que des chochottes manucurées, question efficacité.
- Bon, Agathe, je vais tout de même pas te laisser toute seule dans ce bazar. Solidarité féminine, quoi ! Et puis ça me donnera l’occasion de rencontrer Thomas, depuis le temps que j’entends parler de lui.
- Merci, Sylvie. Tu vois, c’est dans des moments comme ça qu’on voit les vraies copines, celles sur qui on peut compter coûte que coûte.
Bien sûr, j’ai un peu menti pour l’appâter, parce que Riton et Jeff, avec leur carrure d’adolescent sous-alimenté, on peut difficilement les ranger dans le rayon des athlètes de compétition. »
Deuxième extrait parlant d’un ami de Philippe :
« J’avais oublié que toute conversation de plus de deux minutes entre un être normalement constitué et ce spécimen nécessitait la prise d’un cachet de Prozac dans les meilleurs délais pour ne pas finir en « accident voyageur » sur une quelconque ligne de RER. Ce n’est vraiment pas le moment pour que ce fléau neurasthénique me refile sa dépression. Je m’apprête à prendre congé de lui, et par la même occasion de toute cette mascarade, lorsqu’il m’enserre le bras avec une force qui ne correspond guère à la tonicité de limace apathique dont il est coutumier. »
Je trouve ton avis très intéressant