« QUEL PETRIN »
de Céline BARRE
Résumé :
Jocelyne, boulangère quarantenaire, s’ennuie ferme dans sa ville du Cotentin. À la faveur d’une décision politique saugrenue, elle va reprendre en main le cours de son existence ainsi que celui de sa commune peuplée d’administrés au caractère bien trempé.
Comment va-t-elle faire pour lutter contre la toute puissance du Président de France ?
Son fidèle époux va-t-il résister aux assauts répétés de leur nouvelle vendeuse : sexy en diable, bonne à pas grand chose mais prête à tout ?
Jocelyne va, au fil de ses mésaventures, se révéler à elle-même ainsi qu’aux autres.
Dans ce pétrin, vous trouverez des personnages hauts en couleur : des aristos, des gens « normaux », quelques hurluberlus, un réalisateur de films pornos, un curé pas très catholique ainsi qu’un insupportable président.
Afin que la pâte lève bien, l’auteure a ajouté une pincée d’adultère, du suspense finement tranché, une bonne dose de solidarité mais aussi quelques zestes de lâcheté. Le tout nappé d’humour et de fantaisie.
Mon avis :
Ce livre se passe dans une petite ville imaginaire du Cotentin où chacun pourra reconnaître les personnages qui y sont décrits, plus ou moins attachants, avec les travers de chacun, mais on sourit à la lecture de leurs déboires de par l’humour utilisé par l’auteure, et les surprises qui surgissent pratiquement à chaque chapitre.
Un livre original, très bien écrit et qui fait passer un bon moment avec cette boulangère, pas avare d’idées pour sauver son village et éviter à tout prix la fusion avec la commune voisine, et ses villageois pas comme les autres !
Extraits du livre :
« Il avait laissé les années défiler et se retrouvait maintenant à quarante ans, dorloté, entretenu et chouchouté par maman, trop contente d’avoir son unique enfant à domicile afin de l’espionner et d’intervenir dans ses choix. Pourtant, ce fut elle qui dégaina la première : – Artus, mon chéri, je crois que vous n’avez plus le choix. – Comment ça, plus le choix ? – Vous allez devoir travailler afin de financer les travaux, je ne vois pas d’autre solution. – Quoi ? Mais c’est juste impossible.
Marie-Cécile implora du regard son époux qui était occupé à épousseter sa vitrine de jumelles et fit mine de ne pas la voir.
- Votre père et moi-même sommes trop âgés pour cela et puis, que voulez-vous que nous fassions ? – Maman, je n’ai même pas le calabauréat, je ne vois pas quel poste je pourrais briguer.
Théodore, qui s’était retenu, décida de passer à la vitesse supérieure.
- Nous ne vous demandons pas votre avis, vous n’allez briguer aucun poste, cessez d’usurper le vocabulaire de ceux qui sont capables. Vous allez vous rendre au Pôle Boulot et accepterez ce qu’on vous proposera, c’est tout.
Artus était estomaqué. Il n’avait jamais entendu pareil discours : son père était d’un naturel un peu mou, aucunement enclin à remontrer les bretelles à qui que ce soit. il devait être à bout pour s’autoriser de telles menaces. L’indolent quadragénaire mobilisa les deux moitiés de son cerveau afin de trouver une idée lumineuse qui lui permette de se tirer d’affaire, ou du moins qui lui offre un temps de répit, lequel serait mis à contribution afin d’échafauder d’autres plans, plus fourbes et plus complexes. »
Merci beaucoup madame pour cette chronique, je l’ai découverte par hasard.
Je suis très touchée et vous remercie.
Pouvez-vous me contacter par mail ?
Amicalement,
Céline
Madame, moi aussi je vous ai trouvé par hasard sur un site bien connu dans la catégorie « humour » et je n’ai pas été déçue ! merci de nous faire passer de bons moments. Cordialement. Christel
Bonjour Christel. J’espère que vous vous portez bien, d’après ce que je vois c’est un grand OUI !
Je souhaitais vous informer de la sortie de mon nouveau roman : Péril au Fournil ! Une boulangère mène le président à la baguette…
Vous y retrouverez Jocelyne dans de nouvelles aventures.
Passez un bel été.
Bien à vous,
Céline