« FALLAIT PAS L’INVITER »

de Aloysius CHABOSSOT

Résumé :

Agathe, jeune trentenaire au caractère bien trempé, célibataire (apparemment) assumée, en a plus qu’assez des allusions de ses parents sur son statut de supposée “vieille fille”. Lors d’une grande réunion familiale en vue de préparer le mariage de son frère Philippe, quand la sempiternelle question tombe une nouvelle fois : “Viendras-tu accompagnée ?” la réponse fuse comme une balle : oui, elle sera accompagnée ! De son fiancé, Bertrand, jeune publicitaire en vogue doté de toutes les qualités du monde !
Seul problème : pour le moment, le beau Bertrand n’existe que dans son imagination. Il va donc falloir lui donner vie, et par tous les moyens ! Défi relevé aussitôt par une Agathe déterminée, qui n’a que quelques jours devant elle pour que la réalité colle à la fiction. Dès lors, elle va se retrouver emportée dans une folle histoire aux répercussions aussi insoupçonnables qu’imprévisibles. Pour le meilleur… et pour le pire !

Mon avis :

J’ai A-DO-RE ! Avec ce livre, vous n’allez pas seulement sourire, mais rire à gorge déployée tellement c’est drôle, bien écrit dans un style insolent et rapide, avec un humour caustique, grinçant, absurde, L’auteur décrit des situations très cocasses avec justesse au point de visualiser certaines scènes.

Si vous n’avez pas le moral, lisez ce livre, vous passerez sans aucun doute un bon moment de détente, c’est un régal du début jusqu’à la fin où le rire ne vous quittera pas !

Extrait du livre :

« Pourtant c’est pas faute de lui avoir demandé et redemandé en articulant bien mes mots jusqu’à en avoir des crampes à la mâchoire, pour que ça pénètre au plus profond des synapses ratatinés de son petit cerveau spongieux : « Tu es sûr que ça ne te pose pas de problèmes, Tibor ? Sûr de sûr ? ». Conciliante, je lui avais même ménagé une porte de sortie, parce que ce coup-là ne tolérait pas la médiocrité, il me fallait un costaud, une épée en acier trempé, un winner du genre Top Chef qui court comme un dératé avec sa casserole brûlante entre les mains en gueulant : « Je vais tous les niiiquer ! »‘. Bref, un bonhomme, un vrai, pas une baudruche prête à se dégonfler au moindre avis de coup de vent : « Tu sais, tu peux encore refuser si tu veux, je t’en voudrais pas ». « Non, non, non : m’avait répondu l’autre comique en secouant sa grosse tête de courge délavée, aucun problème : ça m’amuse même beaucoup ! ». Holà, camarade, je ne t’en demande pas tant ! Mais avait-il saisi toute l’importance de sa mission ? A voir son expression mi-satisfaite, mi-hébétée, un doute planait. »