Après une petite interruption pour cause de vacances, je reviens sur mon blog pour vous relater mon mois de congés dans notre petite maison dans la prairie !

14 juillet, jour de la Fête Nationale, mais aussi départ de nos vacances estivales dans le Loir et Cher, premier été dans notre maison solognote, et à cette occasion, nous avions posé 1 mois de congés chacun afin de profiter pleinement de notre nouvel environnement.

Ces vacances vont se partager entre jardinage, aménagement intérieur et extérieur de la maison, loisirs, visite de la région et de son patrimoine.

• Jardinage :

Ce fut l’une de nos préoccupations principales du début des vacances, car 1500 m² de terrain ça s’entretient… taille des haies aux quatre coins de la maison, taille des arbustes, massifs de fleurs, désherbage, entretien du potager et des arbres fruitiers… Globalement, nous faisions un voyage quotidien à la déchetterie locale pour évacuer les végétaux.

 

 

 

 

• Loisirs :

On ne savait pas encore qu’une vague de chaleur allait sévir sur la région, mais la piscine, toute modeste qu’elle était (3,50 m de diamètre), a permis de se détendre au soleil et de se rafraîchir dans une eau à 30°.

 

 Avec un couple d’amis ex-parisiens mais désormais solognots, nous avons fait de nombreuses balades à vélo qui nous ont permis de découvrir les villages avoisinants :     219 km parcourus à travers champs, forêts, étangs… quel plaisir de rouler sur les petites routes de campagne, sans trop de voitures, ça repose de la folie de la région parisienne !

 Quelques balades à pied (44 km) ont pu me rassurer quant à l’état de ma cheville (fracture de fatigue fin mai) et à sa récupération. Aucune douleur et aucun œdème !

 Deux après-midis de détente et de bien-être dans un centre aquatique différent à chaque fois, où nous avons passé 3 heures dans des bassins ludiques à 32° extérieur et intérieur, avec toboggans, sauna, hammam, jacuzzi, nage à contre-courant, spa. C’est quelque chose que nous apprécions et que nous faisons chaque été dans un site différent pour se relaxer. Cet hiver on appréciera, je pense, d’y retourner pour se détendre et pour oublier le stress de la vie quotidienne.

 Sans oublier les vides-greniers : 2 vides-greniers à huit jours d’intervalle. Il faut qu’on soit à la campagne pour faire cela. Il faut dire que le cadre est sympathique, au bord du Cher, l’organisation plus simple et pratique qu’en région parisienne. Par contre certainement moins rentable qu’en ville mais le but n’est pas là quoique la deuxième brocante nous a agréablement surpris quant à la recette que nous avons pu en tirer… C’est sûr on signe pour l’année prochaine !

 Et lors de ces deux vides-greniers, j’ai eu la visite de Claudine, dont j’ai fait la connaissance sur un groupe de transplantés sur Facebook qui, habitant la région et sachant que j’étais là en vacances, m’a fait la surprise de passer me voir. Facebook peut aussi apporter des amitiés, qui, virtuelles au départ, peuvent évoluer pour aboutir à de jolies rencontres !

Même en vacances, dans une brocante au fin fond du Loir et Cher, dans un petit village, on a l’occasion de parler de la greffe et du don d’organes par la présence d’un stand d’une association qui soutient deux greffés locaux, un du rein et un du cœur. J’espère que j’aurais l’occasion de m’investir bénévolement dans une prochaine manifestation, c’est dans ce sens que je leur ai proposé mes services. En octobre, à Epinal, nous nous retrouverons pour les Jeux Nationaux des Transplantés et Dialysés où là encore je participe en tant que bénévole. Le temps de la compétition est derrière moi, place désormais au bénévolat !

 Puis les repas ont tenu une place importante dans les vacances : barbecues, auberge locale, restaurant, guinguette au bord d’un lac dans l’Indre… Pendant les vacances, il faut se faire plaisir. Je me suis même mise à la cuisine en faisant de la compote avec les pommes du jardin, puis des déclinaisons possibles : des grillés aux pommes, tartes aux pommes, chaussons aux pommes, flan aux pommes ! Ou encore quiche lorraine…. aux pommes ! Non je rigole !

 

 

 

 

 

 

 

 

• Aménagements intérieurs et extérieurs :

Exit le portail en bois, place à un portail en PVC.

 

Puis prise de quelques rendez-vous avec des entreprises locales en vue de finaliser notre projet de véranda : métreur, couvreur, jardinier.

 

• Visite de la région et de son patrimoine :

Beaucoup de manifestations estivales ont lieu dans la région. Nous sommes allés à des « Fêtes Médiévales » à la Cité Médiévale de Mennetou-sur-Cher, avons visité le Château de Valencay, la ville de Vierzon, Châteauroux, le Château de Montrichard, avons sillonné la Route des Vignobles à la recherche d’un petit producteur local pour notre consommation personnelle.

 

 

 

 

• Les imprévus :

Toute journée commençait par une balade à pied avec Dalton, avant que le soleil ne chauffe, afin qu’il se dépense et se baigne dans le Cher ou le Canal de Berry. Nous avons découvert de très jolis endroits où il a pu profiter de l’espace en toute liberté.

 Mais après 26 km parcourus depuis le début des vacances, cette belle série s’est arrêtée brusquement lorsque, observant que le comportement de Dalton avait changé (il se réfugiait dans les chambres, faisait une obsession avec les mouches) et se plaignant de ses oreilles, nous avons dû l’emmener consulter un vétérinaire en urgence. Forts de notre expérience avec Paps, notre premier labrador, qui se blessait régulièrement lorsque nous étions en vacances, j’avais demandé conseil à un voisin pour avoir l’adresse d’un vétérinaire, « au cas où… ». J’ai donc contacté ledit vétérinaire mais par malchance, il ne consultait pas le jeudi, jour où Dalton devait le voir. A partir de ce moment là, ce sera le premier de la liste qu’Internet me proposera et je pense que l’on est bien tombé… Appel à 9 heures, consultation à 11 heures, accueil très chaleureux et doux avec Dalton. Les symptômes étant le mal d’oreilles, il va tout de suite éliminer le fait qu’il puisse y avoir un épillet dans l’oreille. Pas d’épillet, mais une otite due à ses baignades répétées ces derniers jours. Mais cela n’est pas tout et pas le plus grave, il découvre au niveau du dessus de la tête une plaie infectée sous le poil. Ni une, ni deux, il prend sa tondeuse afin de voir l’étendue de la plaie et là c’est la stupéfaction… les plaies s’étendent jusqu’au cou. La forte chaleur a aggravé son état. Par contre, les causes peuvent être multiples : blessures avec des ronces, piqûres d’insectes… Voilà mon Dalton rasé, scalpé : « Ne vous inquiétez pas, ça va repousser », s’empresse de me dire le vétérinaire ! Après nettoyage minutieux des plaies, il fait une piqûre d’antibiotique. Nous repartons du cabinet abattus parce que nous venons d’apprendre, mais soulagés d’être venus consulter avant que cela ne s’aggrave, et les mains chargées de médicaments, sprays et autres pommades… 10 jours de traitement devront mettre fin à cet incident et à la demande du vétérinaire, une visite de contrôle est prévue 15 jours plus tard afin d’évaluer l’évolution de l’état de Dalton.

 Mais pour Dalton, les vacances c’est terminé, car ne pouvant supporter son collier, il est contraint de rester à la maison. Nous l’emmenons en voiture lorsque nous partons faire des courses ou autres, lorsqu’il ne fait pas trop chaud, sinon il est bien mieux à la maison, au frais. Le traitement a rapidement fait son effet en le calmant, il dort apaisé, il joue de nouveau, ne s’isole plus dans certaines pièces mais vient à notre contact…

Mais quel cirque pour lui faire les soins… pour les médicaments, Daniel est obligé de lui mettre au fond de la gueule, sinon, si on les met dans la gamelle, il fait le tri ou dans une bouchée de fromage il rejette le cachet. Quand il voit Daniel s’approcher, il ferme la gueule en serrant les dents très fort… c’est drôle ! Pour le spray et la pommade dans les oreilles, il faut être à deux pour le tenir fermement… pas simple !

Pour info, nous avons pu reprendre les balades à pied avec lui 10 jours après le début du traitement (18 km). Il a ainsi pu finir ses vacances de façon plus joyeuse en interdisant toutefois toute baignade ce qui est, je l’admets, une punition pour un labrador mais la santé n’a pas de prix !

Refermons le chapitre de Dalton et poursuivons les vacances…

 

1^er août, visite impromptue de ma belle-sœur, de son ami et de ma nièce… Sous une chaleur accablante, déjeuner dans une auberge en terrasse, puis de retour à la maison, après-midi détente composée de piscine à 30° avec bar flottant, tir à la carabine au plomb sur carton, parties de « 8 Américain » dont l’une d’elles a duré 35 minutes !, puis dîner à la fraîche. Après un petit déjeuner gourmand dans le jardin, retour des parisiens dans leur triste banlieue !!

 

 

Et des invités surprise… un couple de pigeons ramiers avec deux petits qui sont nés pendant notre séjour et dont un a montré le bout de son nez… euh de son bec ! Avant la fin de notre séjour, ils étaient tous repartis. On aurait aimé voir les petits s’envoler mais on n’en a pas eu l’occasion !

 

Un arc en ciel…

 

Bilan : notre premier été dans le Loir et Cher restera sans aucun doute gravé dans notre mémoire de par le temps exceptionnel que nous avons eu, pas un  jour sans soleil en un mois, deux gros orages la nuit mais sans dégât, et par le calme et la quiétude que nous procure cet endroit.

 

Mais comme le dit le dicton : « Toutes les bonnes choses ont une fin ! » et celui-ci s’adapte à merveille pour ces vacances estivales qui malheureusement sont limitées dans la durée. Mais à renouveler et sans modération si possible !!

 

Lundi 19 août, reprise du boulot et de ses tracas quotidiens mais auparavant petit passage dans ma maison d’adoption, j’entends par là l’hôpital Necker, où un contrôle est prévu avec par la suite la consultation le 29/08. On n’oublie jamais longtemps que l’on est malade, juste le temps des vacances, puis la réalité reprend le dessus ! C’est comme cela depuis 26 ans !

Je vous souhaite à tous d’aussi bonnes vacances !!

A bientôt…