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Le coing, çà en bouche un coin !

coingJ’adore le coing, ce fruit d’origine méditerranéenne, qui rappelle le soleil.
Je souhaite vous faire partager les recettes multiples qu’on peut faire avec ce fruit  : gelée, marmelade, compote, pâte de fruits et même le vin de coings….

Conseils :

– je conseille de commencer la recette de la gelée et utiliser la pulpe des coings pour réaliser la marmelade, compote et pâte de coings. La recette du vin de coings est une recette complète, à part
– dans tous les cas, ne jetez pas le cœur et les pépins, ce sont eux qui développent le parfum si caractéristique du coing => les mettre dans une mousseline ou bande de gaz (éviter le torchon de vaisselle car cela sent le produit ménager…)
– pour savoir si la cuisson est bonne. Pour la gelée ou la marmelade : une goutte sur une assiette doit se figer et ne pas couler et pour la pâte de coings : la pâte doit se détacher de la casserole

La gelée de coings :

gelee

– ingrédients : 2 kg de coings + 1,2 kg de sucre + 1 sachet de gélifiant (vitpris ou autre, gélifiant à base de pectine de fruits, on peut prendre aussi de l’agar agar)
– bien essuyer les coings pour enlever le duvet
– enlever les cœurs et les pépins et les mettre dans une mousseline
– couper les coings en morceaux sans les peler
– mettre 2 l d’eau, mijoter 15 min à couvert
– récupérer le jus en mettant les fruits dans une passoire, surtout garder la pulpe pour d’autres usages !!!
– ajouter gélifiant et faire bouillir pendant 3 min tout en remuant
– ajouter le sucre et faire bouillir de nouveau pendant 3 min tout en remuant

gelee-jaune

– remplir les pots, fermer les couvercles et retourner les couvercles encore chauds pour faire du vide ; cela évite la paraffine ou le plastique sur le pot mais pour cela il faut ébouillanter les pots avant ….
– la gelée est prise après plusieurs jours et se conserve plusieurs années

– couleur : du jaune limpide clair à un rose clair

La marmelade de coings :marmelade

– on prend la pulpe déjà cuite, issue de la gelée ou 1Kg de fruits + 50cl eau + jus de citron et faire cuire pendant 20 min pour obtenir la pulpe
– ingrédients : 1 kg de pulpe de coings + 0.8 kg de sucre et on peut ajouter 1 jus de citron ou 1 cuillère de cannelle
– mixer la pulpe et ajouter le sucre
– faire cuire doucement pendant 15 min
– mettre dans des barquettes en alu ou boites plastique      rectangulaire
– se conserve plusieurs années
– aspect : pâte un peu épaisse de couleur marron foncé

La compote de coings :compote

– on prend la pulpe déjà cuite, issue de la gelée
– ingrédients : 1 kg de pulpe de coings + sucre selon votre goût (perso je n’en mets pas) on peut aussi mélanger avec de la compote de pommes ou compote d’autres fruits
– mixer la pulpe
– consommer rapidement ou mettre en pot et congeler
– aspect : pâte un peu épaisse de couleur jaune clair

La pâte de coings :pate-de-coing

– ingrédients : 2 kg de coings (ou de pulpe de coings) + 2,6 kg sucre + 3 sachets de gélifiant
– bien essuyer les coings pour enlever le duvet
– enlever les cœurs et les pépins et les mettre dans une mousseline
– couper les coings en morceaux et faire cuire avec un peu d’eau mijoter 15 min à couvert ou utiliser la pulpe issue de la gelée
– mixer la pulpe
– ajouter gélifiant et faire bouillir le jus + gélifiant pendant 3 min tout en remuant
– ajouter le sucre faire bouillir de nouveau jusqu’à ce que la pâte se détache des parois de la casserole. Attention aux projections !!!
– mettre du papier sulfurisé sur une plaque rectangulaire
– étaler la pâte sur 2 cm d’épaisseur, laisser refroidir 24h
– mettre dans une boîte carrée ou rectangulaire en alternant une feuille de papier sulfurisée et de la pâte de coing car cela colle
– se conserve plusieurs années au frigo dans une boîte fermée
– astuce : découper des plaques de la taille de la boîte en récupérant le papier sulfurisé et découper la pâte de fruit selon les besoins. cela évite de les enrober de sucre car la pâte de coing est déjà bien sucrée….
– couleur marron foncé
– la pâte de coing agrémente très bien le fromage tel que fromage de brebis, comté… ou à manger simplement comme une confiserie « maison ».

Le vin de coings :vin-de-coing

– ingrédients (pour 7 bouteilles) : 2,5 kg de coings + 5 litres de vin blanc (Merlot ou Sauvignon) + 1 litre d’eau de vie (ou alcool pour fruits à 40°) + 1 kg de sucre
– bien essuyer les coings pour enlever le duvet
– sans les peler et sans enlever le cœur, coupez les coings en petits morceaux.
– laissez macérer coings + sucre dans une grosse bassine pendant 3 jours
– verser l’eau de vie et le vin, recouvrez d’un couvercle pendant 1 mois maximum.
– filtrez et mettre en bouteille
– couleur ambrée
– servez bien frais en apéritif

journée à Planet’Air – Chambley (54)

Pascaaffichel, mon instructeur d’autogire me parle des journées de l’Ascension à Chambley Planet-Air, journée portes ouverte de l’aéronautique.
L’affiche semble alléchante et avec Hervé, on se rend  là-bas ce jeudi de l’Ascension pour voir cette rencontre entre les métiers liés à l’aéronautique.
code OACI : LFJY
Récit d’une journée pas comme les autres…. ensoleillée mais très venteuse (plus de 45 km/h sur la manche à air).

Après 2 h  de route, on arrive à Planet-Air, immense site géré par la région Lorraine, regroupant une zone aéronautique (190 ha), une zone d’aviation de loisirs (20 ha), et une zone industrielle liées à l’aéronautique (80 ha). C’est également un site de formation aéronautique européen. le site est mondialement connu pour ses rassemblements de montgolfières.

Sur ce site à proximité de Metz, sont pratiqués avion, ULM, montgolfière, planeur, kite surf, et hélicoptère. Plus de 120 aéronefs basés avec + 250 pilotes.

D’abord, je suis impressionnée par la taille des hangars. Un hangar par type d’aéronefs. Rien que pour les ULM, c’est une exposition de plus de 30 ULM : des paramoteurs, appareil de voltige, 2 axes, 3 axes, pendulaire,  mais pas d’autogire….

Un hangar pour les planeurs, un pour les avions, un pour les montgolfières.

Quelques photos devant le hangar des hélicoptères.

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Visite du hangar de l’aéromodélisme. Les maquettes sont impressionnantes et on sent bien la passion des aéromodélistes, lors de leur démonstration.

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Des cerfs volants et des montgolfières sont également présents.
Des baptêmes de l’air sont prévus sur tous les aéronefs ainsi que des démonstrations par des pilotes confirmés.
Un petit arrêt sur les voitures anciennes et des anciens tracteurs….

On s’arrête aussi au stand des métiers lycée + marine nationale. Toujours intéressée par les porte-avions, rafale, … Le lieutenant me dit que je peux prendre les affiches correspondantes, cela me donne l’idée de faire des sets pour le moins original….Copie de sets

Chouchou est partie

Chouchou est partie le 11 janvier 2016, elle avait 14.5 ans.
En 2002, je voulais un berger allemand pour garder la maison de Briare et Patrice, mon cousin, me dit : « tu verras je t’ai trouvé un p’tit bout de chou, tu devrait bien t’entendre avec elle ».

Que de bonheurs partagés.

En hiver, elle adorait la neige. Elle attendait les premiers flocons. Elle se roulait dedans et jouait avec Stecy.

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Ominiprésente dans notre vie avec StecyIMGP4262Elle partageait aussi ma maladie, ma tristesse et savait me détendre, Toujours fidèle au poste même quand elle était blessée. Je sais qu’elle veillera toujours sur moi, sur nous.

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Elle aimait être mouillée sous la pluie, alors que je lui avais construite une niche…

Par contre, elle avait peur de l’eau, je l’ai sauvé 2 fois de la noyade dans le canal de Briare

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Elle avait des regards : « oups je crois que j’ai fait une bêtise, tu m’en veux pas hein ? » ou « t’as vu je fais des rollmops avec la langue » ou encore « youpi c’est les vacances »

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Elle aimait la nuit, chasser les mulots, rester des heures entières dehors

 

 

Elle va reformer le tandem avec Stecy, elle va nous manquer.

Repose en paix Chouchou.

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Autogire, nouvelle passion

Normalement,  je remplis ce blog uniquement sur mon ressenti par rapport à mon handicap auditif, ma greffe (et indirectement mon donneur) et les activités physiques et sportives en lien avec ma maladie.

Mais voilà, en 2015, j’ai réalisé un de mes rêves, une de mes passions : commencer à apprendre « à voler de mes propres ailes », qui est le leitmotiv du site web de Montagnes d’Espoir « Vivez vos passions », où plusieurs blogs sont hébergés pour partager et expliquer la vie de malade et ainsi, montrer la vie d’un(e) greffé(e).

Je pressens que cette nouvelle activité va prendre de plus en plus de place dans mon emploi du temps et aussi, dans mon porte-monnaie… D’où l’importance aussi de continuer à travailler pour s’offrir ce nouveau plaisir. Je souhaite vous faire partager mon ressenti sur cette passion, parfois méconnue et aussi, pour ceux ou celles qui seraient intéressé(e)s.

De quand date cette envie de voler ? Je pense précisément à l’age de 2 ans et demi où, durant la semaine d’examens dans un hôpital à Lyon, séparée de mes parents, j’avais dû voir les avions voler, et cela m’avait aidé à supporter la séparation familiale et la douleur des examens. Et à la sortie de l’hôpital, la 1ère chose que j’avais demandé était un avion….. J’ai aussi toujours aimé la patrouille de France, la série « les têtes brûlées », le salon de l’aéronautique du Bourget, j’ai pris plusieurs fois l’avion pour voyager…. Plusieurs personnes m’avaient déconseillé cette activité en raison du bruit pouvant altérer la seule oreille entendante. Et puis, sur le plan financier, j’avais préféré investir dans l’immobilier. Les années ont passé, j’avais d’autres passions à réaliser comme la trompette, instrument que j’ai appris sur le tard et dont j’éprouve toujours du plaisir à  jouer. Je pense qu’il fallait aussi de la maturité physique et psychologique pour piloter. Il se trouve qu’en 2015 après 8 ans de greffe, je suis au summum de ma forme et bien dans ma tête;  c’est important vu la concentration que cela demande.

Comment le déclic s’est fait ? Sans mentir, ce sont les baptêmes de l’air où on ne touche à rien, d’où l’importance d’en faire pour voir déjà si vous avez peur ou pas. Et après, d’effectuer des vols d’initiation où on commence à toucher les commandes en double commande. Les coûts sont très variables selon les ULM ou les avions, à partir de 50-70 € vous pouvez déjà voler 1/2h et vivre vos premières sensations. Je recommande aussi d’en discuter avec des professionnels/passionnés, de vous renseigner sur internet comme le site de la DGAC et surtout, de préparer votre budget… et enfin, de prendre votre décision. Pour ma part, les passionnés qui m’en ont parlé sont Arnaud, Yann, Fred, Thierry, Pascal, et il y aura tout ceux qui ont essayé de m’en dissuader en me parlant des statistiques d’accidents, de la dangerosité des avions/ULM. Mais la passion l’emporte toujours ! Écoutez votre cœur, votre corps et votre tête !!! Et surtout merci à Hervé, qui me soutient et m’encourage dans ma passion, car elle me met « des étoiles dans les yeux ».

Le 1er baptême de l’air a eu lieu en mai 2015 dans un avion Cessna dans le cadre des Jeux Nationaux des Transplantés et des DIalysés de Montargis en 2015 où j’avais été particulièrement secouée et le vol très long (partie 3h au lieu de 20 min avec un déroutage improvisé sur l’aérodrome d’Auxerre) et cela aurait pu me dégouter, que nenni !

Le 2ème baptême était sur un autogyre avec Azur ULM à Corbeny dans l’Aisne organisé par Reims Handisport en septembre, qui m’a fait ressentir les premières sensations de liberté, d’adrénaline, de sentir le vent (un peu comme sur une moto). L’autogyre  était de type ELA en tandem : pas de cockpit et le passager est assis derrière le pilote. « Des étoiles plein les yeux ». Pourtant, il faisait pas très beau et froid.

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A la suite de ces 2 baptêmes, je me suis renseignée pour faire des vols d’initiation dans les clubs ULM à proximité de Reims et de Rethel, et le premier à répondre fut celui de Reims Champagne ULM à l’aérodrome de Prunay,

J’ai effectué 2 vols avec Thierry szenair109-610x370ur un multiaxe (sorte de petit avion en plus spartiate et plus léger) en septembre et octobre 2015, A la suite de ces 2 vols, et après discussions, il m’a conseillé d’apprendre sur un autogire sur l’aérodrome d’Epernay-Plivot avec Pascal.

Entretemps, j’avais procédé à des vérifications médicales auprès de l’ORL (pour le bruit par rapport à l’audition), de l’audioprothésiste (pour adapter la prothèse au casque audio), du médecin traitant (pour la délivrance du certificat médical obligatoire) et du néphrologue (par rapport à la prise des médicaments anti-rejets suite à la transplantation rénale), le feu vert médical est enfin donné fin octobre.

Alors avion ou ULM ? quand mon cœur balance …. Quand je vois le parcours de combattant pour l’aspect médical ULM (qui je le précise, n’a rien à voir avec la visite médicale annuelle aéronautique qui est plus poussée et plus exigeante). Plus, le fait que le nombre d’heures de vol annuel pour piloter l’ULM ne soit pas imposé comme pour l’avion, qui est de 12h/an. Et aussi, que l’ULM soit plus « simple » à piloter, ce que j’ai pu constater après un autre vol en avion – beaucoup plus tard – avec Yann. Tout cela me fait réaliser que mes problèmes de santé seront toujours un frein pour apprendre à piloter un avion. Et que, l’ULM semble le meilleur compromis pour ceux ayant des problèmes de santé. Attention, il faut quand même toujours être en plein possession de ses moyens intello-physico-psychologiques !!! Car piloter c’est être responsable pour ne pas vous mettre en danger, ni la vie des autres. On n’est pas tout seul là-haut…

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Et le 7 novembre 2015, je prends mon 1er vol d’initiation aux commandes d’une heure sous les yeux d’Hervé…. J’ai pris place dans un autogire de type Xenon (la forme ressemble beaucoup à un hélicoptère et pourtant cela n’a rien à voir. Il y a un cockpit où on est assis l’un à côté de l’autre). Un vrai régal, une vraie découverte, pleins de sensations et encore plus d’adrénaline. Appareil très maniable, très réactif, très bruyant aussi. A peine le pied posé au sol au retour de ce vol, je me décide à m’inscrire pour me former (140 € de l’heure) avec Pascal, qui devient mon instructeur avec comme objectif d’obtenir mon brevet en 2016.

S’enchaîne ensuite la commande sur internet du Manuel du pilote ULM, le carnet de vol, la licence-assurance ULM et les cours de pilotage 1 à 2 fois par semaine. Dans ces cours, on fait surtout des décollages/atterrissages autour de la piste d’Epernay, des virages à 360° et des simulations de panne moteur; qui peuvent être utiles en cas de panne.

Au 31 décembre 2015, j’ai suivi 10 séances de 35 à 45 min chacune. A chaque fois, je mesure les progrès et surtout, j’apprécie la pédagogie, le sérieux et la disponibilité de Pascal.

IMG_2333IMG_2336Pour la 1ère séance du 2 janvier 2016, Pascal me prend en photo. On voit la piste de l’aérodrome d’Epernay-Plivot en bas à gauche.

Info importante pour les porteurs de prothèses auditives : il existe un accessoire (TEK pour SIEMENS, MDEX pour WIDEX ou autre nom selon les modèles de contours, il faut compter au moins 300 €) qui permet de mettre en place le système suivant : couper le son environnant bruyant et entendre uniquement le pilote et la radio, ce qui protège l’oreille.

Autre info importante pour les greffés ayant des prêts immobiliers en cours : bénéficiaire de la convention AERAS (pour les risques aggravés de santé) j’ai prévenu l’assurance et après devis, cela me coûtera environ 700 € sur les 8-10 ans restant à payer des prêts alors que la FFPULM propose également une garantie accident de la vie à peu près similaire au niveau des montants. Je la prendrai après la fin des crédits immobiliers.

Mes collègues se sont amusés avec l’affiche avec un clin d’œil sur la construction de l’A304, qui reliera Charleville à Rocroi, projet autoroutier sur lequel je travaille depuis plusieurs années.        autogire3