J’ai mis du temps à comprendre que pour être en forme, il faut pratiquer de l’APS (Activité Sportive et/ou Physique) et que toutes les activités comptent car au début, faute de fatigue ou de douleur, je ne faisais pas de « sport » et je culpabilisais un peu.
L’important est de ne pas grossir surtout les premières années de greffe où le corps doit accepter les anti-rejets, dont la cortisone fait partie, et qui a tendance, parmi les effets secondaires, à faire grossir à cause de la sensation d’avoir toujours faim.
Quelles sont les activités physiques ? faire le ménage, bricoler, faire les courses, jardiner ou passer la tondeuse, monter les escaliers, conduire, faire l’amour, jouer un instrument de musique, peindre…..
Quelles sont les activités sportives ? toute autre activité rattachée à un sport.
J’ai compris aussi la notion de métabolisme de base (en clair nos besoins en énergie exprimés en kilo-calories sont propres à notre sexe, taille, poids et âge) et il suffit de quantifier les dépenses caloriques de chaque APS, de connaître le métabolisme de base qui nous fixe en gros notre limite à ne pas dépasser et au final, de faire attention à notre alimentation.
Il faut trouver un juste équilibre entre nos besoins et nos dépenses caloriques.
pour calculer le métabolisme de base voici la formule
le tableau sur les calories APS vous donnera des fourchettes
pour mon cas : si je suis sédentaire (ce qui arrive de temps en temps, il ne me faudrait pas plus de 1973 kcal dans la journée qui seront apportés par l’alimentation) Ce qui est très vite atteint pour peu qu’on aille au restaurant ou que l’on mange des plats cuisinés…. si je fais 1h de natation à fond + 2h de conduite + 1h de courses, je me laisse un peu de marge pour ne pas grossir. Car si je dépasse cette limite, je stocke…
Conclusion : pour se faire plaisir, il faut faire attention à nos apports/dépenses énergétiques sans tomber dans l’excès de tout calculer. Je note pas tout ce que je mange ni tout ce que je fais dans la journée seulement les APS ; cela me permet, chaque année, d’avoir une vue globale, de voir aussi mes progrès d’autant que j’ai commencé cela depuis très longtemps. Finalement, je me rends compte que, du fait des risques cardio-vasculaires plus importants (d’autant plus chez moi avec les antécédents familiaux) liés à la transplantation, cela m’a poussé quelque part à faire plus de sport qu’avant la greffe.