Maman, 1 an sans toi

 

Maman, quel triste anniversaire que ce jour, 18 septembre 2013,  voilà un an que tu nous as quittés, un an que nous sommes orphelins. Un an avec un vide que je n’arrive pas à combler. Si le passé n’a pas toujours été simple, l’après est encore plus compliqué.

Nos sorties à deux me manquent, nos conversations me manquent, nos fous rires me manquent, tes « ma puce » me manquent, tes conseils me manquent, tu me manques.

A moi, mais aussi à Eric, Marine, Anton, Kostia, Béatrice. Nous avons perdu notre Maman, notre Mamy, notre confidente, notre soutien, notre pilier.

La maladie nous a fait nous rapprocher. Moi d’abord, quand je suis tombée malade en insuffisance rénale chronique à 22 ans et où tu as failli me perdre. Tu as vécu mes hospitalisations, mes dialyses, puis ma greffe, mes contrôles médicaux avec intensité et dévouement. Puis, toi par la suite qui allait subir le même supplice des dialyses à 81 ans,  26 ans après moi. Moi seule pouvais imaginer ce que tu allais devoir supporter. Combien de fois j’ai dit que j’aurais voulu faire les séances de dialyse à ta place pour t’épargner cela.

C’était un juste retour des choses que de prendre soin de toi pour te soulager dans des tâches quotidiennes. Tu m’as tant donné…

Tout me ramène à toi : une photo, un endroit, un objet, une phrase. Souvent je me plais à dire « Maman me disait…. », « J’y suis allée avec Maman », « Maman avait raison… ». Tu es partout dans mes pensées… Aux 22 ans de Marine, ta Marinou, en découpant le fraisier, on s’est tous dit « Tiens c’était le gâteau préféré de Mamy ; elle en commandait un à chaque anniversaire ». Les repas familiaux n’ont plus la même saveur parce que tu n’es plus là, toi qui aimais recevoir et faire plaisir aux autres.

Cet été, dans ma maison que tu n’as pas connu, je t’imaginais t’occupant des fleurs du jardin, tu adorais jardiner, tu avais toujours des fleurs fraîches dans ton appartement et ton balcon devait toujours être fleuri. Tu m’aurais aidée aussi pour la décoration intérieure, confectionner des rideaux…

Je sais que je dois avancer, arrêter de me pencher sur le passé, mais j’ai du mal à tourner la page… J’essaie de me fixer des objectifs pour m’évader moralement mais dès que j’ai l’esprit libre, mes pensées vont vers toi. Il me faudra du temps… J’aimerais avoir ta force et ton courage et que tu sois fière de moi…

Mais un jour on se retrouvera mais en attendant ce jour, où que tu sois, continues s’il te plaît à veiller sur nous et à nous protéger.

Nous t’aimons très fort.

 

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Vous pouvez utiliser ces balises et attributs HTML : <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <strike> <strong>