Re-belote, re-même temps que la veille, re-vent du Nord-est, re-froid cinglant sur le visage, re-joues rouges (si, si, je réitère, ce n’est que le vent !!), anti-cyclone certes mais les 9° annoncés l’après-midi c’est sans compter sur le ressenti qui ramène la température à 3°… mais rien ne nous arrête, et balade parisienne maintenue après la tenue de mon stand sur le don d’organes toute la matinée.

Daniel a donc préparé des sandwiches pour gagner du temps et partir directement sur Paris.

TOUR EIFFEL, JARDINS DU TROCADERO, voilà la sortie dominicale dont nous avions envie aujourd’hui.

Alors vu les conditions météorologiques, le déjeuner sur l’herbe dans les Jardins du Trocadéro s’est transformé en déjeuner sur un banc dans une contre-allée à l’abri du vent !

Photo prise depuis le MUR DE LA PAIX.

Ci-dessous, le MUSEE DE L’HOMME :

Pour terminer, un selfie pour compléter notre collection :

Oui, oui, le vent, en plus de rendre les joues rouges, ça décoiffe !!!

Bonne semaine à tous… En ce qui me concerne, semaine assez médicale, avec prise de sang de contrôle à l’Hôpital Necker mercredi matin pour les 15 mois de ma 2ème greffe rénale, consultation gynécologique mercredi après-midi à la Pitié Salpêtrière (pourtant on ne sera pas dimanche et je vais visiter Paris en une journée), et vendredi soir, dermatologue avec enlèvement des fils de l’exérèse de ma 1ère kératose le 19 février dernier, peut-être résultat de la biopsie de celle-ci, et  2ème intervention chirurgicale pour enlever la 2ème kératose en vue de sa biopsie. Voilà pour le côté médical !! Heureusement il y aura un déjeuner détente avec ma belle soeur dans la semaine et visite du nouvel appartement de ma nièce le week-end prochain !

Côté blog, ne ratez pas mon bilan du mois de février des activités physiques dès mardi 1er mars avec, je peux vous le dévoiler dès maintenant, un NOUVEAU RECORD ETABLI !!

A très bientôt…

C’est à l’occasion de la collecte de sang de la ville de BEZONS, à l’Ecole Louise Michel, que FRANCE ADOT 95 tient un stand d’informations sur le don d’organes, de tissus et de moelle osseuse et pour distribuer des cartes de donneurs.

Associer don de sang et don d’organes est important car l’on s’adresse à des personnes qui font preuve déjà de générosité et de solidarité en donnant leur sang, et le message sur le don d’organes est peut-être d’autant plus facile à partager avec eux. C’est tout au moins une démarche intéressante.

Le lieu et le jour sont également bien choisis, puisque jour de marché et l’école se situe à une des entrées du marché.

Voilà, le décor est planté, et le stand installé à 9 h jusqu’à 13 h, avec deux kakémonos, des affiches, des prospectus, etc… en compagnie de Dominique, secrétaire de FRANCE ADOT 95, pour ma première mission avec cette association.

Et mon héros de mari a fait sa BEA ce matin en allant, lui aussi, donner son sang. Il l’a fait de nombreuses années puis avait arrêté depuis son traitement pour le diabète, pensant que c’était une contre-indication. Je lui ai donc conseillé d’y aller quand même et que ce serait les médecins qui jugeraient. Mission accomplie, poches de sang données et 480 ml de sang prélevé ! Le mari de Dominique en a fait de même !!! Bravo les hommes !

Bilan de la matinée : une centaine de donneurs de sang et en ce qui nous concerne, une bonne dizaine de personnes intéressées pour avoir des informations sur le don d’organes et le don de moelle osseuse et 7 cartes de donneurs distribuées. Et rencontre avec quelques personnes qui avaient déjà fait la démarche dans des journées de sensibilisation précédentes.

Prochain rendez-vous à BEZONS le samedi 4 juin prochain, mais avant dans d’autres villes du VAL D’OISE pour continuer à sensibiliser sur le don d’organes.

VIVE LE DON D’ORGANES, VIVE LA GREFFE

VIVE LA VIE

MERCI A NOS DONNEURS

« 50 ANS ? DANS TES RÊVES !« 

de Ann LONDON-FISH

Résumé :

Si vous n’avez pas encore 50 ans vous adorerez (et vous serez prévenus) et si vous les avez eus, vous serez rassurés (ce livre est une thérapie contre la morosité !) ! Alors découvrez la vie quotidienne, désopilante et parfaitement véridique, d’une quinqua qui déteste autant son âge qu’elle aime les chaussures…C’est dire. Mais, parce qu’elle a la faculté de toujours voir son verre « à moitié plein », elle supporte dignement (selon elle….), les avatars de SA vie et nous relate avec un humour décapant et un sens de l’auto-dérision surprenant, ses mésaventures du quotidien. Changer d’opérateur téléphonique est une gageure, acheter une paire de chaussures pour remplacer ses 200 paires perdues pendant son déménagement, relève de la 4ème dimension et vouloir perdre quelques kilos est un parcours du combattant. Bien évidemment, elle tente de s’initier aux sextoys (Le passage sur les boules de geishas est anthologique) pour relancer une libido chancelante ou encore, de travailler sans s’énerver (clientèle oblige !)….mais sans y arriver. Ni l’un, ni l’autre. Ajoutons à cela qu’elle n’a pas de chance mais qu’elle le sait. Qu’elle a entre 12 ans et 25 ans d’âge mental et qu’elle le sait. Qu’elle est insupportable et qu’elle le sait. Mais, elle adore son mari et sa famille et ils le savent ! Avec elle, découvrez que devenir une quinquagénaire de moins de 25 ans n’est vraiment pas de tout repos…

Mon avis :

Heureusement que j’ai passé le cap des 50 ans, sinon je pourrais m’inquiéter de tout ce qui pourrait m’arriver…Les clichés sont nombreux mais tellement drôles, racontés avec beaucoup d’humour en réglant tout de même des comptes quand il le faut. Ce livre est une série d’anecdotes du quotidien sur les déboires de femmes, en passant par les régimes, le travail, les enfants, les sorties, les tenues vestimentaires…. Les courts chapitres permettent de vivre plusieurs histoires.

La scène de la noyade, qui en elle-même n’est pas quelque chose de drôle, est irrésistible, on visualise chaque scène décrite et on éclate de rire ! De même avec la chute dans l’escalier et le dialogue instauré avec son mari… C’est à chaque fois dans les situations les plus improbables que les répliques sont hilarantes !

Pour celles qui n’ont pas franchi la cinquantaine, n’ayez crainte, ce livre est fait pour rire et c’est réussi ! Et le tout c’est de rester jeune dans sa tête !

Extraits :

« Quinqua et kilos…ça devrait s’écrire « quinquagénère » !!! Génère du stress, génère des douleurs, génère des emmerdes, génère des dégâts, etc… génère des KILOS !!! D’où mes innombrables tentatives pour perdre ces kilos hyperflus ! »

« … ma bague de cinquantaille ».

« Le client est roi mais moi je suis impératrice… donc plus haut dans la hiérarchie » !!

NDLR : Je vais me l’appliquer au bureau cette phrase !! Non mais !!

« Mais bon, c’est tout de même pénible de se déplacer avec la vélocité d’un manchot… La marche de l’empereur c’est tous les matins, en direct de chez moi ! Le dos bien droit, la patte raide, les bras figés sur les côtés, la hanche solidaire du bassin et le cou… le cou, comment dire… soudé. Je ne vois que ça pour définir la motricité de l’Atlas à la C7, considérant que l’Axis a complètement oublié sa fonction première : permettre la rotation. »

« NE ME DITES PLUS JAMAIS BON COURAGE »

LEXIQUE ANTI-DEPRIME A USAGE IMMEDIAT

de Philippe BLOCH

Résumé :

Vous en avez marre d’être rabat-joie, de penser triste, vivre triste, vous habiller triste ? Alors, arrêtez de parler triste ! La vie est belle, mais elle est courte. Chaque instant mérite d’être vécu intensément et apprécié à sa juste mesure. C’est possible, et il était temps de le rappeler. Découvrez dans ce « petit » lexique les douze expressions qui vous pourrissent la vie au quotidien sans même vous en rendre compte, et apprenez à vous en débarrasser au plus vite. Cela fera du bien à tout le monde, et permettra d’économiser à la Sécurité Sociale des milliards d’euros en antidépresseurs. Mais surtout, cela libérera votre énergie et vous redonnera envie de l’avenir, infiniment plus excitant que vous ne le pensez. De refaire des projets, de rêver grand, de ne plus vous accrocher à un passé révolu. Avoir peur de tout ne sert à rien, ni à personne. Alors mettez à jour votre logiciel personnel et rejoignez le camp des optimistes et des enthousiastes ! Vous le verrez, le bonheur est contagieux et il est à portée de mots…

Mon avis :

Le livre est composé de chapitres où l’auteur oppose deux mots, l’un qui dénote le côté négatif, et l’autre qui, au contraire, relève d’une vision positive pour une même situation. Par exemple : Résignation vs Projet (Bon courage !) / Médiocrité vs Ambition (Un « petit » café et une « petite » cigarette) / Défaitisme vs Confiance (Le problème, c’est que…), Peur vs Audace (Pourvu qu’il ne m’arrive rien), etc… Et à la lecture de chacun de ces chapitres, on ne peut qu’approuver les dires de l’auteur en ponctuant par un « Mais c’est vrai, il a raison » !

Il nous démontre que, bien souvent, il suffit de peu de chose pour inverser la tendance et par voie de conséquence, se sentir bien mieux au quotidien et mordre dans la vie à pleines dents sans en avoir peur. En quelque sorte, VOIR LA VIE DU BON CÔTE ET LA VOIR EN GRAND !

Et alors nous aurons tous la pensée de Winston CHURCHILL à portée de mains : « L’histoire me sera favorable, car j’ai l’intention de l’écrire ». 

Comme le dit l’auteur : « C’est un lexique anti-déprime à usage immédiat »

Et je vous le recommande vivement sans tarder !

Extrait du livre :

« Avez-vous emprunté récemment l’ascenseur d’une tour de la Défense, un matin à l’heure de pointe ? Si vous ne l’avez pas fait depuis longtemps, tentez l’expérience en prêtant attention aux propos échangés par les cohortes de cadres et d’assistantes qui s’y engouffrent mécaniquement. Il y a encore quelques années, ceux qui en sortaient étaient normalement gratifiés d’un amical « bonne journée ». Les temps ont bien changé, puisque, à chaque étage où ils se déversent, les salariés prononcent aujourd’hui la pire des phrases pour miner le moral de quelqu’un : « Bon courage ! »… Un peu comme si le travail était devenu une telle souffrance qu’il soit désormais impossible de se rendre au sien sans s’armer au préalable de la bravoure jusqu’ici nécessaire uniquement pour faire face aux galères, coups durs, accidents et autres catastrophes que la vie nous réserve. »

Quelques citations :

Pour illustrer « Pessimisme vs Optimisme » (ça ne marchera jamais) :

« Un con qui marche va plus loin que deux intellectuels assis » - Michel AUDIARD.

Ou encore « J’ai décidé d’être heureux parce que c’est bon pour la santé » ou « Rien ne se fait sans un peu d’enthousiasme » – VOLTAIRE.

« AU SECOURS MéMé« 

de Florence ROCHE

Résumé :

Pas facile pour Zette d’arriver à la trentaine et d’assumer un métier exigeant du sérieux alors qu’elle vit en collocation avec deux copines délurées et un chien trop affectueux. Leur appartement est assailli régulièrement par une bande de copains festifs et par une grand-mère exubérante. La rencontre de Zette avec deux garçons différents, tous les deux amoureux d’elle, va parsemer sa vie de quiproquos, de doutes et d’événements hilarants.

Mon avis :

C’est un livre drôle et émouvant, avec un trio de filles colocataires délirantes,  deux hommes totalement différents attirés par la même personne, dont pour l’un on ressent l’envie de l’aider, et une mémé pleine de surprises et d’amour, tendre, qui ouvre les yeux à bien des personnes sur la vie. La description qu’en fait sa petite-fille, Zette, est magnifique :

« Mémé c’est mon île. Elle est mon passeport contre l’ennui, l’angoisse, la déprime, le doute. Elle est une montagne. Un roc. Mon socle. Elle ne faisait pas partie de ces adultes qui éduquaient. Elle m’apprenait ».

D’où le titre du livre « Au secours Mémé », phrase que Zette prononce à chaque fois qu’elle est dans une situation difficile et où elle aimerait avoir la bonne parole de sa grand-mère.

Il y a des passages hilarants et des moments de grande émotion traitant de sujets graves,

C’est un livre qui, malgré son style humoristique, peut faire réfléchir sur des thèmes un peu difficiles.

Extrait d’un dialogue entre deux policiers et Zette :

« Les deux autres policiers s’installent dans le petit camion et on part. J’allume une cigarette discrètement et m’arrange pour souffler un max de fumée dans le véhicule tout clignotant.

- C’est pour l’ambiance, dis-je, en me délectant de l’indignation dans les yeux de mes gardes du corps.

- Eteins ça !

- ça me fait penser à une boîte de nuit avec tous ses feux qui clignotent !

- La ferme.

- Vous faites quoi dans la vie sinon ? demande-je.

- Fais-la taire, je t’en supplie, dit le toujours Barbu à son collègue.

- Le bac, vous le retentez pas ? continue-je.

- Je vais la tuer.

- Fais gaffe ! Ma mère est une coiffeuse très célèbre sur la Haute-Loire !

- Je m’en fous.

- Elle a coiffé Mireille Mathieu sur un malentendu.

- …. (ils n’en peuvent plus du tout).

- Pourvu que je croise pas un PDG client à la banque tout de même ! ajoute-je pour semer le trouble.

Silence de stupéfaction et de doute.

- T’es pas dans les affaires tout de même ? s’indigne le Barbu-chef.

- Si ! Sortie deuxième à la promo Sciences écos ! ça vous en bouche un coin, hein ?

- Pauvre France…

- Et vous, toujours chez vos parents ?

- …

- ça vous manque pas de bosser vraiment, un vrai taf quoi ?

- … »

Extrait de l’arrivée de ses deux colocataires au Poste de Police :

A peine une minute après, le cataclysme se produit : Nins et Dadou surgissent derrière le Didier, blême. Il a l’air éreinté. Il a pris dix ans en une heure. Son uniforme est maculé de l’honorifique gerbe de Nins et il est sourd de l’oreille gauche depuis que Dadou s’est réveillée dans la voiture avec l’irrésistible envie de chanter (elle fait toujours ça les soirs de bringue : Caruso, l’Internationale, même du Pagny ! En homme, ce n’est déjà pas top, mais alors en femme !).

Le Didier se laisse tomber sur une chaise derrière son bureau en répétant :

- J’en peux plus, j’en peux plus… elles sont frappées, frappées ! »

Aux Pyramides… ou plutôt à la Pyramide du Louvre où se situera notre point de départ pour ce dimanche 21 février de nos 18 ans de mariage, où, après la balade matinale avec Dalton en forêt (5.710 km), qui, malgré ses deux vaccins d’hier et l’annonce de son arthrose,  a bien profité de son espace forestier, nous n’avons pas dérogé à notre règle des balades parisiennes dominicales, que nous avons entamées il y a quelques semaines.

Notre parcours : départ de la Pyramide du Louvre, Forum des Halles, Centre Georges Pompidou, Tour Saint Jacques, Notre Dame de Paris, Hôtel de Ville, la Conciergerie, Ile de la Cité, Ile Saint Louis, les Bouquinistes, Quartier Saint Michel, et traversée de différents ponts (Pont Saint Louis, Pont de la Tournelle, Pont Saint Michel et Pont des Arts où nous avons symbolisé notre journée des 18 ans de notre mariage en déposant un cadenas !).

PYRAMIDE DU LOUVRE

CENTRE GEORGES POMPIDOU

TOUR SAINT JACQUES

LA CONCIERGERIE

L’HÔTEL DE VILLE

NOTRE DAME DE PARIS

QUAI DE L’HORLOGE

PONT DES ARTS AVEC LE DEPÔT D’UN CADENAS A NOS INITIALES A LA DATE DE NOTRE ANNIVERSAIRE DE MARIAGE POUR NOS 18 ANS DE MARIAGE LE 21/02/2016

Anecdote :

Je dis à Daniel : « j’irai bien à la Tour d’Argent »...Pour information, c’est un restaurant gastronomique très renommé ! A quoi il me répond « Pas de problème » !

Voilà je suis allée à la Tour d’Argent mais je suis restée dehors !! Et donc aujourd’hui, nous avons, en lieu et place du restaurant gastronomique, pique-niquer dans le square de la Tour Saint Jacques !

Marche = 10.340 km + balade forêt Dalton = 5.710 km = 16.050 km

Bonne semaine à tous…

18 ans de mariage avec Daniel et 23 ans que l’on se connaît par l’intermédiaire de ma passion de l’époque, le tennis…

18 ans de complicité, de partage, d’échanges, de dialogues, de solidarité, d’entraide, de compréhension d’AMOUR… Que du bonheur ? Non, parce que la vie n’est pas un long fleuve tranquille, sinon ça se saurait, mais la traverser à deux, avec sa moitié, facilite les passages douloureux qu’elle nous offre malheureusement, comme la perte d’êtres chers, en l’occurrence son père pour Daniel et Maman pour moi.

Quant à mon état de santé, lorsque l’on s’est connus en 1993, j’avais 6 ans de greffe avec ma première greffe rénale, et je ne lui ai rien caché, comme le fait que d’avoir un enfant serait un choix difficile à faire, réduisant, aux dires des médecins, la durée de vie du greffon mais une chose envisageable avec un suivi strict. Nous avons tenté, mais à 4 mois de grossesse, le coeur du foetus s’est arrêté ! Une autre épreuve à surmonter mais notre couple a résisté et notre vie s’est bâtie sur d’autres fondements.

C’est alors que nous avons décidé de prendre un chien !!! Bon cela c’était pour la petite touche d’humour, parce que je ne veux pas plomber l’ambiance, surtout aujourd’hui, jour anniversaire.

Tout cela pour dire que Daniel est toujours à mes côtés très présent, très avenant, aux petits soins au quotidien, me soulageant de beaucoup de tâches, en me répétant régulièrement que « J’ai la belle vie ! » et je ne peux que confirmer ses dires…

Il a été même jusqu’à commencer le protocole pour me donner un de ses reins lorsque nous avons appris que ma greffe commençait à fatiguer et qu’il fallait m’inscrire sur la liste d’attente pour une deuxième greffe, inscription faite en 2009. Le cross-match avait révélé que nous étions compatibles, même n’étant que conjoints, mais très vite les médecins lui ont décelé une suspicion de diabète ce qui stoppait net notre projet futur de don de vivant mais a permis de ce fait qu’il soit traité pour cette maladie assez vite et efficacement puisque, à ce jour, il n’est toujours qu’au stade médicamenteux et non à l’insuline.

Il a été soulagé lorsque j’ai été appelée pour ma 2ème greffe en 2014, 5 ans après mon inscription sur la liste, m’évitant ainsi de reprendre les dialyses entre les deux greffes…

Soulagé d’abord, puis effrayé ensuite par la forme physique que je récupérais jour après jour et le rythme que j’essayais de lui imposer, ne ressentant jamais de fatigue et ayant physiquement et moralement rajeuni d’une dizaine d’années… A 50 ans ça fait plaisir d’en retirer un peu !!

Sans aucun doute, il nous reste encore de belles années à vivre, de beaux projets à réaliser, d’autant plus que la retraite n’a jamais été aussi proche, tout du moins pour l’un des deux (ah, ah, lequel ??), mais l’autre (ah, ah, lequel ??) suivra et s’adaptera, il n’y a pas de problème pour cela et nous savons déjà où nous passerons ces jours heureux, dans notre havre de paix du Loir et Cher…

Avec ma nièce qui avait 7 ans et aujourd’hui 25 ans… Que le temps passe vite !

Rendez-vous l’année prochaine pour nos 19 ans de mariage, qui seront les « noces de cretonne » et là vous me dîtes « Qu’est-ce qu’une cretonne ??? » Et bien, je vais vous le dire : toile de coton très forte.

Je suis ravie si je vous ai appris un mot…parce que moi je ne connaissais pas !

Et pour finir une jolie phrase de VOLTAIRE :

« La beauté plait aux yeux, la douceur charme l’âme ». 

A bientôt…

Eclectique par les activités diverses et variées et les journées bien remplies et que je vais donc scinder en plusieurs articles, en l’occurrence trois, pour Samedi, Dimanche et 18 ans de mariage. Comme dirait Daniel : « Vivement la semaine qu’on bosse et qu’on se repose !!! »

Oui, car ce qui aurait dû être peut-être un week-end permettant de me reposer après l’intervention dermatologique du vendredi soir pour l’exérèse d’une kératose, et 6 points de suture enfilés dans la peau, fut au contraire un week-end avec des rendez-vous et un dimanche d’anniversaire de mariage !

SAMEDI

Daniel est en mode « infirmier » pour me nettoyer ma plaie et refaire mon pansement, mais il a l’habitude, ce n’est que le quatrième que l’on me retire ! Il le fait très gentiment, d’autant plus que j’ai un réel problème avec la vision d’une peau saucissonnée comme une paupiette, et cela m’arrange bien que lui n’éprouve aucune sensation de recul. Merci d’être là encore une fois ! Il sera de nouveau à l’honneur demain dans l’article consacré à nos 18 ans de mariage !

Samedi matin, après la balade habituelle de Dalton en forêt (5,5 km), nous lui avons réservé une petite surprise… visite annuelle chez le Vétérinaire, pour ses 7 ans, et ses vaccins à renouveler. Mais lui, il s’en fout tellement il s’en fout… au contraire il sait qu’il va rencontrer du monde, des humains et des copains chiens, chats, furets, il va pouvoir embêter tout le monde et tout le monde va lui dire qu’il est beau… il adooooore ! Et franchement, les vaccins chez les chiens ça dure 1 seconde, à peine l’aiguille enfoncée qu’elle est retirée et il a droit à une petite friandise en prime… nos médecins devraient faire des stages chez les vétérinaires pour nous faire moins mal et nous donner aussi un petit bonbon si l’on n’a pas pleuré !! Moi, hier soir, j’ai eu 6 points de suture et pas un biscuit, au contraire, il a fallu que je paie pour ça !!

Bon, après une bonne auscultation, coeur, pattes, ventre, oreilles, dents, pelage, et une radiographie du rachis, elle nous confirme qu’il a de l’arthrose au niveau sacro-iliaque, ce qui explique ses crises parfois où il ne peut pas se lever sans pleurer. Il va donc faire une cure de cachets pendant 25 jours, 4 fois par an, pour essayer de retarder l’évolution et en cas de crise, lui donner des anti-inflammatoires en cachet pendant 4 à 5 jours. Mais rassurez-vous, il doit continuer de vivre normalement, marcher, nager mais éviter les sauts, Elle lui a trouvé une bonne ligne au niveau des flancs, ce qui se confirme par son poids qui est stable par rapport à la visite de l’année dernière.

Avec le vermifuge à donner deux fois par an, et tous ces nouveaux cachets, il va avoir droit à son semainier lui aussi… il n’y a pas de raison qu’il n’y ait que ses maîtres !

Rendez-vous dans un an si pas de surprises avant…

Samedi après-midi, assemblée générale de FRANCE ADOT 95 pour ma première participation et me présenter aux membres du bureau avec témoignage à l’appui sur mon parcours et définir ensemble les missions prochaines à effectuer pour promouvoir le don d’organes et de tissus. Cela commencera dimanche 28/02 avec un stand d’information sur le don d’organes lors de la collecte de sang dans ma ville.

Accueil très chaleureux de la part des personnes présentes, dans une salle bien décorée avec des affiches sur le don d’organes, beaucoup de dialogues et d’histoires vécues, autour du verre de l’amitié : une greffe entre frère et soeur, une greffe entre épouse donneuse et mari receveur, un adhérent dont sa femme a bénéficié de trois greffes rénales mais son foie s’est dégradé brutalement l’emportant en 5 jours. La cause va être bien défendue car les personnes sont très motivées et ce, depuis plusieurs années et les missions s’annoncent nombreuses.

Prochain rendez-vous le 9 mars pour le Conseil d’administration où je ferai mon entrée. Voilà je voulais m’investir, c’est fait !

Rendez-vous donc demain, dimanche 21 février, pour deux articles : nos 18 ans de mariage avec un hommage à ma moitié et notre balade parisienne dont le départ sera le Louvre.

A bientôt…

A la suite de ma consultation chez mon Dermatologue le 13 janvier 2016, et le traitement habituel par l’azote des kératoses, il avait été programmé par avance, pour ce jour, l’exérèse d’une kératose par voie chirurgicale en vue d’une biopsie pour savoir si c’était un quatrième carcinome (oui, déjà trois à mon actif en 27 ans de greffe dus au traitement anti-rejet !) et 15  jours après, soit le 4 mars, l’exérèse de sa petite soeur, à 10 cm de la première, au niveau du décolleté.

Maintenant, âmes sensibles, fermez les yeux et zappez les photos mais pour les greffés, sachez à quoi ressemble une kératose qui dégénère et qu’il faut enlever pour biopsie en sachant que tous les greffés n’en feront pas forcément et heureusement ! d’où l’importance de consulter un Dermatologue chaque année et de suivre des conseils de base comme ne pas s’exposer au soleil, mettre de la crème solaire indice 50, etc… bref tout ce que vous savez déjà !

Sur les instructions de ma Néphrologue, j’ai changé mon anti-rejet CERTICAN par l’ADVAGRAF, car le premier ralentit la cicatrisation et doit être remplacé à chaque intervention programmée. J’ai donc commencé l’ADVAGRAF le 4 février, soit 15  jours avant l’intervention, à 1,5 mg par jour, en une prise le matin, contre 0,75 mg x 2 x j pour le Certican, en deux prises matin et soir.

Même si le dosage est identique, il a fallu que je fasse une prise de sang en ville une semaine après le démarrage du nouvel anti-rejet pour savoir s’il était bien dosé dans le sang.

Donc, prise de sang faite le 11 février et résultat du dosage de l’Advagraf trop bas. Donc après avoir contacté ma Néphro un vendredi soir à 18 h, elle me donne pour consignes de passer à 2 mg/j.

Après 15 minutes, une petite anesthésie locale, 6 points de suture et un pansement compressif plus tard, la kératose est enlevée, mise à baigner dans un tube pour envoi par la Poste pour biopsie et connaître son véritable nom (carcinome, baso-cellulaire ??) Après tout, peu importe son nom, le principal c’est qu’elle soit retirée en totalité, et dans 15 jours, mon Dermato s’attaquera à sa petite soeur voisine, puisque à 10 cm de distance, et retirera les fils de la première. Le proverbe ne dit-il pas : « Quand il n’y en a plus, il y en a encore !! »

Etapes de l’intervention !

Mon mari va enfiler sa blouse d’infirmier pour quelques jours le temps de nettoyer les plaies et faire les pansements, avec un premier pansement demain soir, puis tous les trois jours pendant 15 jours, jusqu’au jour de l’extraction des fils, soit le 4 mars.

J’ai presque envie de dire que c’est une routine pour moi, après déjà trois exérèses de ce type, mais je préfère grandement ces petites interventions à l’application d’une pommade (rappelez-vous Picato, je vous en ai déjà parlé, photos à l’appui !!) qui, de toute manière, nettoie, certes, mais n’empêche pas les récidives.

Et je pense qu’il va falloir que je fasse avec ces désagréments tout au long de mes greffes, les dégâts ayant été faits dès la première et que les nouveaux traitements, quoi que pour certains font office aussi d’anti-cancéreux, ne résoudront pas mes problèmes de peau définitivement  mais j’espère ralentiront la cadence !

Pour information, il m’a confirmé également avoir donné en mains propres au représentant du Laboratoire de PICATO mon dossier avec mes treize photographies faites cet été et avoir noté leur étonnement quant à mon état après seulement une seule application. Mon Dermato m’a aussi avoué que j’étais son record dans ce domaine. Et moi de renchérir qu’effectivement j’avais beaucoup de records à mon actif, médicalement parlant !

Et son dernier moi en me disant au revoir « Allez une de moins !! »

Bon, rendez-vous dans 15 jours pour apprécier la cicatrice et vivre de nouvelles aventures avec l’exérèse de la seconde kératose.