#étape2 : Prépa marathon // Les Cabornis // Madeira Island

Ma prépa « feeling » marathon se déroilait sans encombre jusqu’au jour où mes rotules en ont décidé autrement … j’ai alors aménagé mon programme d’entrainement :

  • 2 séances de home trainer en mode tranquille (du moulinage) car à l’origine de l’inflammation de ma rotule gauche puis de la droite,

  • de 1 à 3 séances de natation avec une interdiction de brasser à cause des rotules,

  • de 1 à 2 sorties running (environ 30 km par semaines).

Arrivée – trail Les Cabornis

Après avoir effectué une épreuve d’effort Vo2max au centre médical du sport de Lyon Gerland, je me retrouve début mars au départ du trail des Cabornis dans les Monts d’Or pour 23 km de bonheur et 1100D+ … même si parfois, je me demande à quoi cela sert de se lever aussi tôt un dimanche !! Malgré des jambes très lourdes, les kilomètres défilent sur un terrain gras et parfois très boueux même si le temps est clément. A quelques centaines de mètres du ravito (15ème km), en escente sur un chemin sinueux, mon pied gauche glisse sur une pierre, j’essaie de garder l’équilibre mais avec la vitesse et le camelback, je me retruve au sol puis dans les branches d’arbres … quelques contusions et coupures au niveau de l’oeil gauche. Je rejoins doucement le ravito et reste près de 15 minutes à reprendre mes esprits et manger un peu. Puis je termine, non sans mal, cette course, cependant, je n’arrive pas à retrouver mes sensatins et la forme d’octobre dernier, l’infectin y joue surement un rôle même si je sais qu’elle sera encore présente plusieurs mois … et le lendemain, je prends un vol pour Madeira Island ….

Madeira Island, magnifique ile volcanique dans l’océan atlantique à environ 1000 km de Lisbonne et à 650 km au nrd ouest du Maroc.

Pour la 1ère fois, j’ai décidé de prendre le tramway RhôneExpress pour me rendre à l’aéroport Lyon Saint Exupéry. Je prends des billets Aller-retur la veille sur Internet pour gagner 1€ par trajet car ce fameux mode de transport n’est pas donné (26,20€ AR). Un monde s’apprète à prendre ce tramway, lorsque ce dernier apparaît, des voyageurs déscendent de la rame et …on entend « pas de voyageurs – colis suspect – on attend les démineurs » … ça commene bien !!! Je décide de prendre un taxi et demande à un voyageur de monter avec lui pour partager les frais (62€) et une fois le check-in effectué (merci au contrôle d’avoir gardé ma crème solaire!!), je me dirige à l’embarquement. Ai-je eu raison de speeder ? Vol retardé 50 minutes …. en effet, il y a beaucoup de vent sur la capitale portugaise et les turbulences pour l’atterrissage le démontrent bien. Ensuite l’avion pour Madère se présente, le vol est tranquille même si je sais que l’atterrissage sur ce rocher est risqué. L’aéroport Funchal – Christiano Ronaldo est réputé pour être un des plus dangereux au monde.

La piste d’atterrissage est constuite sur pilotis ancrés dans la roche volcanique sur terre et dans l’océan dont la longeur est très courte et la dangereusité proxenant aussi des bourasques de vent. Dès que l’avion touche le sol, le pilote met un coup de frein tellement appuyé qu’on est obligé de se tenir au siège devant nous. Une belle expérience.

Cette ile vocanique est pleine de richesses, d’une nature incroyable et d’une végétation luxulante et variée d’une couleure verte propice aux randonnées et à la pratique sportive. Toutes les rues et les ruelles sont en pentes, il n’y a rien de plat. En voiture, une rocade en fait le tour à travers de long tunnels creusés dans la roche. J’ai pris à de nombreuses reprises le bus, qui eux, désservent des villages et permet d’apprécier les paysages montagneux, la nature et l’océan. A chaque endroit de l’ile, l’océan se dévoile avec des couleurs de cartes postales. Sur ce cailloux, j’ai eu l’occasion de pratiquer 3 randonnées :

Ponta de Sao Lourenço
  • Santa Cruz – Santa Cruz (12 km et 3h de balade), une visite entre routes de montagne et chemins volcaiques verdoyants et des centaines de marches d’escaliers à travers de toutes petites et merveilleuses ruelles. La température était de 23 degrés (climat subtropical), et lors de cette sortie, j’ai eu droit aux 4 saisons : chaleur, vent, soleil, pluie et parfois tout en même temps.

  • De Santa Cruz à Machico (10 km en 2h) en contournant l’aéroport par des chemins montagneux glissants et pu découvrir les fameux piliers soutenant la piste d’atterrissage (au début, je pensais qu’il s’agissait d’une énorme rocade!), d’une hauteur de 200 mètres environ et d’une architecture remarquable.

  • Ma plus belle rando, celle que j’avais coché avant de partir. T’avais raison Doc, elle est superbe cette petite balade (8 km en 3h) à grapahuter sur de la roche volcanique et des vues incroyables sur l’océan. Cette rando se situe sur la pointe Est de l’ile dite la Ponta de Sao Lourenço dont le village départ est Baia d’Abbra. J’ai débuté ce parcours sous un beau soleil (short, tee-shirt et sac à dos) puis plus tu grimpes, plus le temps change, vent par rafales, embruns, pluie fine, de 25 à 15 degrés. En revanche, le paysage est fabuleux où on s’apercoit de la foce des éléments : l’océan qui tape la falaise d’une telle force et les rafales de vent qui t’empèchent d’avancer. Une fois de retour à Baia d’Abbra, je décide de découvrir la seule plage de l’ile disposant de sables fins noir venue du Sahara qui se situe à quelques kilomètres de là (3 km). A peine arrivée à Prainha, je prends une radée montrueuse . Je retourne donc à Baia d’Abbra trempé avec un pauvre parapluie qui n’a pas supporté les rafales. Je croise un couple de hollandais, me voyant dans cet état, eux aussi trempés, me propose de me déposer quelque part et me ramène à mon hôtel, une jolie rencontre.

Outre les randos, j’ai eu l’occasion de visiter quelques villes, quasiment tout l’Est (Caniço, Santa Cruz, Agua da Pana, Machico, Caniçal) et des villes du Sud dont la capitale. A Funchal, à part boire du Madeira wine et déguster des patisseries portugaises, je vous conseille le port composé d’une immense esplanade verdoyante, les jardins, la vieille ville et ses petites ruelles, la cathédrale, la plage de galets noir et surtout apprécier les jolies vues sur la ville et l’océan à Monte Funchal, sans oublier de faire un petit détour au musée Christiano Ronanldo dont un hôtel adossé porte son nom et de passer au maché couvert remplit de couleurs, de fruits et de fleurs.

CR7 Museum

Fin de séjour, je me rends à l’aéroport et en me dirigeant à l’enregistrement je vois des journalistes et caméras en masse, je regarde les vols et « canceled ». En effet, il n’y a aucun vol aujourd’hui en raison des rafales de vent (50 vols annulés). Après avoir rechercher des infomations, je me retrouve dans une file d’attente. L’hôtesse me confime l’annulation et direction Funchal dans un splendide hôtel sur les hauteurs de la ville (à choisir, mon hôtel était meix : Vila Galé Santa Cruz) au sein de l’établissement FourView , (4 étoiles) avec repas, diner et petits déjeuner au frais de la TAPportugal.

Lors du vol retour, à l’embaquement, l’hôtesse m’annonce que je suis surclassé (rang 1, place F), trop cool, je peux allonger mes jambes, avoir un plateau repas (au lieu d’un minuscule sandwiche, et un personnel au petit soin ….

Lors de vos voyages, il y a souvent des imprévues, pensez donc à prendre plus de médicaments dont vous avez besoin !!!

Je vous recommande l’archipel de Madère dont Madeira Island pour son côté nature, sportif et découverte et l’ile Porto Santo, à 70 km de l’ile de Madère pour son côté farniente et plages de sables fins, accessible par avion ou par bateau (4h depuis Funchal center).

Bientôt une nouvelle destination ?

A suivre …