FETE CHAMPETRE à HEROUVILLE (95)
Tout d’abord avant d’arriver à Hérouville, à 4 km habite ma cousine et sa petite famille et c’est autour d’un café que nous nous retrouvons avec grand plaisir.
C’est à l’occasion de la Fête Champêtre à HEROUVILLE, petit village du Val d’Oise (700 habitants) et à l’initiative de Anne-Marie que TRANS-FORME a tenu un stand pour la sensibilisation au don d’organes, 3 jours après la Journée Nationale de la réflexion sur le don d’organes et de reconnaissance aux donneurs, le 22 juin. Cette fête était organisée par le Comité des Fêtes du village et en présence du Maire qui a participé à de nombreuses activités, dont un combat de sumos !
Daniel est venu à notre secours en allant chercher des cailloux pour empêcher notre documentation de s’envoler lors des gros coups de vent mais le soleil était là, et c’était inespéré après le temps maussade de ces derniers jours.
Beaucoup d’activités diverses et variées, comme des combats de sumo, courses de VTT, tir à l’arc, tir à la carabine, pêche aux canards, chamboule tout avec les têtes des conseillers municipaux, etc…, étaient proposées au public, jeune et moins jeune, et les stands ont eu un franc succès ! Très belle ambiance !
Daniel y est allé de son petit carton au tir à la carabine !! tir groupé !
Concernant le stand et la sensibilisation au don d’organes, quelques cartes de donneurs distribuées, de la documentation donnée, et surtout une rencontre avec la mère d’un garçon de 22 ans, dialysé en péritonéale et dont la greffe est prévue en octobre avec son oncle en don de vivant. Actuellement ce jeune a beaucoup de mal à accepter sa maladie, à en parler, a perdu quelques amis, a arrêté ses études, mais c’est vrai que dialyser quatre fois par jour en péritonéale ne facilite pas la vie sociale. A partir de mi-juillet, il passera en dialyse de nuit et je pense qu’il va retrouver un rythme plus facile à gérer.
C’est donc sa mère qui reçoit les témoignages de greffés. ; je lui ai parlé de mon expérience, étant moi-même tombée en insuffisance rénale terminale à 22 ans également, de mon vécu, de ma 1ère greffe à l’âge de 23 ans et qui a duré 27 ans et la deuxième à 50 ans qui a 19 mois, du suivi de la greffe, de la convalescence, l’ai rassuré pour la poursuite des études de son fils après la greffe, la reprise du sport, etc… lui ai suggéré un entretien avec une sophrologue, dont je lui ai donné les coordonnées, pour dédramatiser le moment qu’il vit pour arriver le plus serein possible au jour J, en insistant qu’il avait « une grande chance » de pouvoir bénéficier d’une greffe de don de vivant parce que cela lui réduisait l’attente sur la liste de plusieurs mois voire années, lui apporterait un traitement anti-rejet allégé par la suite et qu’il fallait qu’il prenne conscience de cela pour vivre au mieux sa greffe !
ANECDOTE DE SOLIDARITE
Cette mère me racontait que son fils avait perdu beaucoup de ses amis depuis qu’il était malade, mais que ceux qui étaient restés étaient exceptionnels. Ils organisaient un week-end en province et voulaient absolument que leur ami dialysé y participe. Ils ont loué une grande voiture pour pouvoir le véhiculer avec tous ses cartons de matériel de dialyse pour un week-end ! Chapeau les amis, ça s’applaudit !
Merci à toute l’équipe du Comité des Fêtes de nous avoir accueillis et en particulier au Maire qui est venu nous saluer et nous remercier d’être venus. C’était avec plaisir et à renouveler pour la belle ambiance qui y régnait !
La fête se clôturait par un dîner et le feu de la saint Jean.
BILAN :
Toutes les occasions et événements sont bons pour faire connaître nos associations et parler du don d’organes et de moelle osseuse, c’est tout le but de ces stands divers à travers la France et essayer de ce fait de faire avancer la cause, faire prendre conscience au grand public que la greffe sauve des vies et qu’il convient d’en parler à ses proches, de dire sa position à ses proches, pour ou contre le don d’organes, mais en faire part .
Et soyons-en sûrs, les petits ruisseaux feront les grandes rivières et espérons que toutes ces actions pourront limiter la durée d’attente sur la liste pour bénéficier d’une greffe, pourront faire baisser le chiffre actuellement de 30 % de refus de prélèvements, pourront enfin diminuer ce chiffre désespérant d’à peu près 500 décès par an de personnes n’ayant pas pu bénéficier d’une greffe à temps…et enfin, pourront limiter l’écart trop important entre les personnes en attente (21 000) et les greffes réalisées par an (5 700)…
Donc, continuons à nous mobiliser et je vous dis donc à la prochaine pour d’autres aventures associatives !
VIVE LE DON D’ORGANES, VIVE LA GREFFE