Archives mensuelles : mars 2014

« L’Empereur, c’est moi » de Hugo HORIOT

« L’EMPEREUR, C’EST MOI »

de Hugo HORIOT

Résumé :

Ce livre est une histoire vraie. L’autoportrait d’un enfant en colète, qui mène une guerre sans merci, contre lui-même et contre les autres. Un enfant autiste Asperger.

Aujourd’hui, l’orage de l’autisme est passé. Le guerrier aux bras nus est devenu un adulte serein. Alors, il a décidé de replonger en enfance. Au fil des chapitres, il nous entraîne avec lui. Il a quatre ans, huit ans, douze ans. Il a peur. Il se cogne à l’absurdité de la vie comme un papillon contre une lampe.

C’est net, juste, étrange, cruel parfois. Les larmes sont étouffées et la tendresse jaillit comme l’éclair.

Un texte fascinant dans la lignée des grands récités sur l’autisme.

Mon avis :

L’écriture est fluide, avec des phrases courtes et des chapitres très courts relatant à chaque fois une situation différente. Ce monde de l’autisme m’était étranger, je pense qu’après la lecture de ce livre, on découvre ce qu’est réellement cette maladie et le mal-être de ces enfants.

Sa mère, qui avait auparavant écrit un livre sur son fils en 1990 « Le Petit Prince Cannibale », témoigne à la fin du livre et elle-même apprend des choses qu’elle ne soupçonnait pas.

Le but de ce livre est d’aider tous ceux qui souffrent du même mal et de leur dire que leur destin n’est pas tracé, que de belles choses peuvent arriver et changer leur vie. L’auteur est devenu comédien grâce au théâtre et l’autisme est maintenant derrière lui.

 

Cette entrée a été publiée dans Non classé le par .

« Réparer les vivants » de Maylis de KERANGAL

« REPARER LES VIVANTS »

de Maylis de KERANGAL

Résumé :

A la suite d’un accident de voiture, un jeune va se retrouver dans un coma dépassé.

Le livre est consacré au dilemme de parents bouleversés, qui sont tentés dans un premier temps de refuser leur accord pour donner les organes de leur fils. Puis à la suite d’un dialogue engagé avec le coordinateur de greffes, ces derniers vont accepter le don d’organes. Horreur, révolte, réflexion pour aboutir à une décision.

Une course contre la montre va s’engager, entre les prélèvements et la destination finale de chaque organe prélevé.

Mon avis :

Ce livre est émouvant, captivant, avec des mots simples et justes et tous les détails dignes de certains reportages.

Il démontre une nouvelle fois qu’il est important de faire connaître à ses proches sa décision sur le sujet. Les parents se seraient sentis moins perdus pour répondre à la question fatale s’ils avaient connu la position de leur fils.

J’émettrai juste un petit bémol sur le style d’écriture de l’auteur, qui utilise beaucoup de longues phrases, sans respiration !

 

Cette entrée a été publiée dans Non classé le par .

40 ans de greffe rénale

Depuis 40 ans, Marthe Constant vit avec un troisième rein qui n’était pas le sien

A Saint-Privat-des-Prés (24), rencontre avec la doyenne des greffés
Marthe Constant, entourée de sa petite-fille Joanna et de sa fille Marie-Claude© PHOTO 

HERVÉ CHASSAIN

 

Sur les 1 500 patients greffés que suit en Aquitaine le service de néphrologie de l’hôpital Pellegrin à Bordeaux, Marthe Constant est la doyenne. Depuis quarante ans, à Saint-Privat-des-Prés, en Ribéracois, elle vit avec le rein d’un autre et s’en porte toujours bien à l’âge de 79 ans. Elle a ainsi vécu l’époque des pionniers des « reins artificiels » et des premières greffes fiables. »Ça avait commencé par de l’albumine, puis de l’urée », se souvient Marthe. Ses reins ne fonctionnant plus, il a fallu qu’elle passe à la dialyse, pratique qui commençait à se répandre. « J’ai eu de la chance, un centre venait juste d’ouvrir à la clinique Francheville de Périgueux, avec le docteur Gilles Delluc. Les gens venaient de très loin ».

Le médecin se souvient de cette époque de pionniers où il accueillait à Périgueux des malades d’Aurillac, de Toulouse ou de Pau. Il s’était formé spécialement en néphrologie et a ensuite mis au point, avec son équipe, la méthode d’éducation des diabétiques.

  • Le rein dans l’abdomen

Deux à trois fois par semaine, Marthe allait y passer dix heures de suite sans bouger pour nettoyer son sang. « On m’avait refait les veines mais, au bout d’un moment, il y avait des trous partout. Je ressortais lessivée. Ça n’aurait pas pu durer ».

Au bout de deux ans de dialyse, c’est encore le docteur Delluc qui a convaincu Marthe d’aller passer des examens de compatibilité pour tenter une greffe. « Il y avait des gens qui attendaient depuis des années, maison m’a trouvé très vite un rein. Je n’avais pas le téléphone, c’est un ambulancier de Ribérac qui est venu me chercher, à minuit. J’ai cru que le ciel me tombait sur la tête ».

  • Des anti-rejets à vie

Entourée de sa fille Marie-Claude et sa petite-fille Joanna, elle se remémore cette époque. « J’étais en chambre stérile et, pendant trois semaines, mon rein ne fonctionnait pas. Je devais être dialysée, et ça m’inquiétait. Un jour, il s’est débloqué ». Depuis, le nouveau rein placé dans son abdomen (on ne lui a pas enlevé les siens) lui a permis de revivre : « J’ai pu remanger du salé et du chocolat ». Ayant pu reprendre une vie normale, elle a été pendant vingt ans la secrétaire de mairie de sa commune.

La vie d’un greffé comprend cependant des contraintes, avec la prise de médicaments anti-rejets à vie deux fois par jour. « Ceux que je prends me provoquent quelques effets secondaires », remarque Marthe, mais elle approche des 80 ans avec bon pied bon œil. « Au début, elle allait tous les huit jours à Bordeaux. Maintenant, ce n’est plus qu’une fois par an ». Elle décline les noms des médecins qui l’entouraient à Bordeaux, les docteurs Aparicio, Potaux, Martin-Dupont…

Aujourd’hui, à Pellegrin, c’est le docteur Bruno Girol, lui aussi d’origine périgordine, qui l’accueille et admire sa bonne humeur. Marthe Constant démontre tous les jours l’importance du don d’organe pour redonner la vie. Elle avait alors profité du rein de quelqu’un qui était décédé.

Aujourd’hui, on essaie de développer en France le don entre vivants, comme cela se fait dans d’autres pays. « Cela se pratique de plus en plus, notamment entre époux et dans la même famille, souligne Bruno Girol. On vit très bien avec un seul rein ». Un partage très fort.

Je rajouterai que cette dame est un formidable espoir pour nous tous greffés, et prouve que la greffe « ça marche », même avec des prélèvements sur cadavres. On a trop tendance actuellement à encourager les gens à donner de leur vivant en prétextant que ces greffes fonctionnent mieux que les greffes sur cadavres. Une greffe cadavérique peut aussi apporter une compatibilité plus que satisfaisante et efficace…

 

Cette entrée a été publiée dans Non classé le par .

Week-end… au bon air !

Mon blog, le retour… Après deux mois d’absence, je vais reprendre le rythme et vous concocter quelques articles le plus régulièrement possible !

Ce petit week-end au bon air de la campagne était le bienvenu après la semaine « polluée » que nous avons subi à Paris à respirer de fines particules pas très sympathiques !!

Et cette situation va durer puisque la circulation alternée des voitures est imposée pour au moins deux jours sur Paris et la région parisienne. En résumé, demain, 17 mars, jour impair, donc seules les voitures à l’immatriculation finissant par un chiffre impair auront droit de rouler. Et là comble de malchance, sur trois véhicules possibles à la maison, tous possèdent des chiffrent pairs. Vous avouerez que c’est « ballot ». Donc demain vélo, ce qui fait que je fais respirer encore plus ces particules pas très sympathiques… Mais je préfère cela que de me faire immobiliser mon véhicule en cas de contrôle !

Pour revenir à la campagne, je ne sais pas si c’est effectivement la conséquence du bon air, mais les animaux ont changé… Exit les vaches, moutons, cochons, place aux chameaux ou dromadaires, lamas, zébus ou buffles !

20140315_084719-1-1

 

20140316_083324-1

 

 

 

 

 

 

 

20140316_132440-1 (1)

Ce week-end c’était jardinage… taille des arbustes, des haies, tonte de la pelouse et désherbage ! Et pendant que les maîtres bossent, Dalton se la coule douce !

SAMSUNG CAMERA PICTURES

SAMSUNG CAMERA PICTURES

 

 

 

 

 

SAMSUNG CAMERA PICTURES

 

20140315_140658

 

 

 

 

20140315_143917

 

Bonne semaine à tous…

 

Cette entrée a été publiée dans Non classé le par .