Avant le Schneider Electric marathon de Paris en avril, on semi !!

Levée à 5h45 ce dimanche 2 octobre pour le semi-marathon du Run in Lyon, je suis impatient de prendre le départ. Après un petit déj succinct et une barre de céréale avalée dans le train, je me retrouve dans le sas bleu « objectuf 1h40 ». Femps parfait pour la pratique du running.

Départ rapide, comme d’hab’ (je ne sais pas partir trankilou), je me sens bien, de bonnes sensations.

Arrivée au 10ème km, la rhino de ces derniers jours se fait ressentir, je vois mon objectif s’éloigner. A l’approche du 15ème km, j’ai faim mais terriblement faim. Je n’avance plus. Je me jette sur le dernier ravito et dévore des BN, du pain d’épices et je ne sais quoi d’autres. C’est ça de ne pas avoir déjeuner correctement le matin d’une course !! Je termine ce semi sur un bon rytme, soit 21,097 km en 1h57.18.

A la sortie du Trocadéro, la Tour Eiffel se dresse devant nous. Ce dimanche, je prends le départ des 20 kilomètres de Paris, encore une couurse, encore un défi, encore de la vie !!!

Arrivée vers 8h45 au stade Emile Anthoine, à 200 métres de la Tour Eiffel, je laisse mes affaires à la consigne tout en appréciant l’échauffement collectif. Après une nuit très courte, je suis encore endormi. Pour me réveiller, je vais courir tranquillement autout du stade avant l’ouverture officiel des sas. Je suis inscrit dans le sas bleu (objectif entre 1h45 et 1H54), il y a énormément de monde, près de 30000 coureurs.

Pour des raisons de sécurité, l’entrée dans les sas se fait une heure avant le départ. On comprend bien. Mon départ est prévu à 10h25.

Je rentre dans le sas parmi les premiers. L’ambiance et la musique sont au top, sas animé par un exellent personnage. Malgré les efforts du speaker, l’attente est longue, surtout lorsqu’il se met à pleuvoir. On applaudit, on saute, on cris et on écoute le départ des élites donné par Florent Manaudou au pied du Trocadéro à quelques centaines de mètres de nous. Puis arrive notre tour d’avancer très lentement jusqu’au pont Alièna. Il y a 23 vagues et je suis dans la onzième. Hâte.

La pluie s’arrète et le soleil pointe son nez. Go Go Go

Mon départ n’est pas rapide contrairement à d’habitude en raison du nombre de partants, il est difficile de frayer un chemin. J’ai de bonnes sensations, j’accélère et passe devant des centaines de courreurs, je rattrappe rapidement les joelettes et la vagne « associations ». Les 5 premiers km se passent sans encombre, je prends le temps de m’arrèter au ravitaillement, un joli buffet !!! A l’approche du 8ème km, je décide de ralentir la cadence, je me sens bien, même trop bien mais le parcours est encore long. Je traverse le bois de Boulogne, je profite du paysage et des grands boulevards parisiens (sans aucune circulation).

Je franchis la ligne des 10 km sans forcer réellement et je profite de ce nouveau ravito. L’ambiance des spectateurs, des fanfares et animations m’encouragent à continuer sur le même rythme. Une fois franchit le 15ème km ; on retrouve les quais de Seine et la Tour Eiffel au loin. Je commence à avoir des ampoules et la fatigue se fait ressentir. Le 18ème km est le plus difficile, je n’arrive plus à accélérer, malgré mon arrèt au ravitaillement du 15ème km !!

La fin approche, je serre les dents. Et termine ce magnifique parcours en 1h48:39 sous le regard de centaines de spectateurs.

Les champs sous les trémis parisiens me restent en tête ….

A suivre …

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