Montagnes D'espoir, le blog d'Emmanuel

Vivez vos passions

1

Une séance en dialyse

Concrètement comment se passe une séance ?
Selon mon expérience…

12h, lundi, mercredi et vendredi, un taxi vient me chercher à mon travail.

12h15, j’arrive au centre de dialyse, récemment ouvert : Juillet 2007. C’est donc tout un étage quasi neuf, moderne avec des salles de 4 patients. Dans ces salles : 4 machines, 4 sièges, 4 TV. Après avoir posé ma veste, je vais me peser. La différence de poids entre deux dialyses indique le nombre de litres d’eau ingérée, donc à perdre lors de la séance. Je commence à préparer la machine : installation des tubulures et du rein artificiel, configuration des paramètres comme le nombre de litres d’eau à perdre et la température du sang (pour moi 36,5° !).

montagehd

Je me lave le bras au niveau de la fistule, là où l’infirmière piquera. Je m’installe dans le fauteuil réglable et confortable.

12h30, la machine est prête. C’est le moment du « branchement ». L’infirmière ponctionne une première fois dans la fistule (même pas mal ! car 1h avant j’avais mis des patchs de crème anesthésiante) et branche l’aiguille aux tubulures…le sang commence à passer dans la machine.

ponction2

Lorsque les premières « gouttes » de sang arrivent à la fin du circuit, l’infirmière branche la deuxième aiguille pour que mon sang revienne dans mon organisme. Environ 250ml de sang circulent en permanence à l’extérieur du corps.

reinartificiel

Une prise de tension et c’est parti pour 4 heures. Pendant ces 4h, je travaille. J’ai la chance d’être dans un centre de dialyse bénéficiant d’une connexion avec wifi et d’avoir un employeur me donnant la possibilité de travailler à distance. Dans ce cadre, mon entreprise m’a fourni un ordinateur et un téléphone portable. Ainsi, je peux travailler normalement à plein temps et m’investir pleinement dans mes missions. C’est très important pour moi car je suis socialement bien intégré et suis considéré comme « normal » vis-à-vis de mes collègues. Mon directeur me fait confiance et je suis content de pouvoir montrer mon potentiel « professionnel ».

femmehd

Bon, je ne vous cache pas que cela m’arrive de m’endormir en dialyse ou avoir certaines difficultés à me concentrer, mais cela reste assez rare.
14h00, collation : un sandwich, un jus de pomme…et un paquet de chips…. mon pêché mignon ! Pendant la première heure de la séance, tout m’est autorisé : j’en profite.
16h30, fin de dialyse. C’est l’heure du débranchement. Tout le sang en circulation m’est restitué. Et voilà, je suis tout propre, mon sang est tout neuf et j’ai perdu tous mes kilos superflus accumulés entre deux dialyses, notamment l’eau…rappelez vous !

compression

16h45, je sors de la clinique. Le taxi est là à m’attendre pour me ramener chez moi.
 

17h15, je suis à mon domicile. Généralement, je suis opérationnel 1heure après la séance, le temps de se reposer un petit peu et de retrouver ses esprits. Il parait que chaque séance correspond à un semi marathon. Peut-être un peu exagéré, mais il est certain que la sensation de fin de dialyse est équivalente au moins à une séance de sport intensive.

A savoir : pour circuler le sang est pompé par la machine. Cette pompe tourne aux alentours de 300ml/min.

Illustrations : © Stéphanie Rubini pour Renaloo.com (non libre de droit)

Concrètement comment se passe une séance ?

Selon mon expérience…

 

12h, le lundi, mercredi et vendredi, un taxi vient me chercher à mon travail.

12h15, j’arrive au centre de dialyse, récemment ouvert : Juillet 2007. C’est donc tout un étage quasi neuf, moderne avec des salles de 4 patients. Dans ces salles : 4 machines, 4 sièges, 4 TV. Après avoir posé ma veste, je vais me peser. La différence de poids entre deux dialyses indique le nombre de litres d’eau ingérée, donc à perdre lors de la séance. Je commence à préparer la machine : installation des tubulures et du rein artificiel, configuration des paramètres comme le nombre de litres d’eau à perdre et la température du sang (pour moi 36,5° !). Je me lave le bras au niveau de la fistule, là où l’infirmière piquera. Je m’installe dans le fauteuil réglable et confortable. 12h30, la machine est prête. C’est le moment du « branchement ». L’infirmière ponctionne une première fois dans la fistule (même pas mal ! car 1h avant j’avais mis des patchs de crème anesthésiante) et branche l’aiguille aux tubulures…le sang commence à passer dans la machine. Lorsque les premières « gouttes » de sang arrivent à la fin du circuit, l’infirmière branche la deuxième aiguille pour que mon sang revienne dans mon organisme. Environ 250ml de sang circulent en permanence à l’extérieur du corps. Une prise de tension et c’est parti pour 4 heures. Pendant ces 4h, je travaille. J’ai la chance d’être dans un centre de dialyse bénéficiant d’une connexion avec Wifi et d’avoir un employeur me donnant la possibilité de travailler à distance. Dans ce cadre, mon entreprise m’a fourni un ordinateur et un téléphone portable. Ainsi, je peux travailler normalement à plein temps et m’investir pleinement dans mes missions. C’est très important pour moi car je suis socialement bien intégré et suis considéré comme «  quasiment » normal vis-à-vis de mes collègues. Mon directeur me fait confiance et je suis content de pouvoir montrer mon potentiel « professionnel ».

Bon, je ne vous cache pas que cela m’arrive de m’endormir en dialyse ou avoir certaines difficultés à me concentrer, mais cela reste assez rare.

13h30, collation : un sandwich, un jus de pomme…et un paquet de chips…. mon pêché mignon ! Pendant la première heure de la séance, tout m’est autorisé : j’en profite.

16h30, fin de dialyse. C’est l’heure du débranchement. Tout le sang en circulation m’est restitué. Et voilà, je suis tout propre, mon sang est tout neuf et j’ai perdu tous mes kilos superflus accumulés entre deux dialyses, notamment l’eau,  car je ne fais plus pipi, rappelez vous !

16h45, je sors de la clinique. Le taxi est là à m’attendre pour me ramener chez moi.

17h-17h15, je suis à mon domicile. Généralement, je suis opérationnel 1heure après la séance, le temps de se reposer un petit peu et de retrouver ses esprits. Il parait que chaque séance correspond à un semi marathon. Peut-être un peu exagéré, mais il est certain que la sensation de fin de dialyse est équivalente au moins à une séance de sport intensive.

 

A savoir : pour circuler le sang est pompé par la machine. Cette pompe tourne aux alentours de 300ml/min.

Emmanuel • 11 mai 2010


Previous Post

Next Post

Comments

  1. Elvie Lahournere 15 juillet 2019 - 8 h 04 min

    Bonjour,

    Je serais ravie d’echanger avec vous sur un projet que je porte sur la dialyse.
    Je serais a Nice a partir de Mardi prochain.
    Voici mes coordonnees:
    Elvie Lahournere
    Elvie.lahournere@insead.edu
    +33627067501
    Whatssapp: + 8613261412819

Laisser un commentaire

Your email address will not be published / Required fields are marked *