PAPS – Labrador croisé braque (1997-2008)
Paps avait 2 jours lorsqu’on l’a vu pour la première fois, il tenait dans le creux de la main. On l’a choisi parce qu’il avait une petite tache blanche sur le torse. Mais il faudra attendre l’âge de 6 semaines pour l’accueillir à la maison. Les premières nuits furent difficiles parce que séparé de ses 8 frères et soeurs, il se sentait seul… Mais il s’est vite adapté à notre vie familiale
Son éducation a été très facile, il comprenait très vite ce qu’on attendait de lui et aimait nous faire plaisir. Il y eut quand même une petite année de bêtises, de jardinage, de destruction de linge, de coussins, de chaussures ! bref c’était un labrador… donc aussi un peu aspirateur, mange-tout même ce qui n’est pas comestible, c’est tellement meilleur !
Avec Paps, on pourrait décliner sa vie comme les livres « Martine », et on aurait également « Paps à la montagne », « Paps au camping », « Paps en bateau », « Paps en balade à vélo », « Paps à la mer », « Paps en canoé kayak »… Bref il faisait tout ce que l’on faisait. C’était un nageur hors pair. Pour le vélo, mon mari avait confectionné une charrette, normalement prévue pour les enfants, et avec cela, nous pouvions faire plusieurs kilomètres avec lui sans avoir peur de le fatiguer, il se laissait tirer !
Au camping, il avait sa propre tente et allait se coucher seul pendant que nous étions dans une caravane voisine avec des amis.
En forêt, il était exceptionnel, il n’y a pas eu une balade en forêt où il n’a pas ramené quelque chose, un ballon, un jouet… A la fin de la balade ou en cours parfois, on cachait ce qu’il avait trouvé et 15 jours – 3 semaines après, quand on retournait en forêt mais que l’on faisait un autre tour, pas dans le même sens volontairement, au moment opportun il partait à fond pour aller récupérer son objet et le ramenait à tous les coups sans jamais se perdre et sans jamais oublier de chercher son objet, comme si il y avait pensé tout ce temps… Il nous bluffait.
Malheureusement lors d’un week-end à Cabourg pour justement se détendre dans les dunes, il fut pris de syncopes, ne pouvant plus respirer. Avec l’aide de passants, nous avons pu le porter jusqu’à un vétérinaire qui le mit de suite sous oxygène et nous apprit que son larynx était défectueux et que les syncopes allaient se reproduire et à un rythme régulier. Effectivement, peu de temps après ce fut l’apparition de diabète, avec deux piqûres d’insuline par jour et il a survécu un an après cet incident normand.
Une crise plus sévère que les autres nous a conduits chez le vétérinaire en urgence, et là le verdict était sans appel, il fallait le soulager de toutes ses souffrances. C’est un crève-coeur d’accepter le geste fatal mais à ce moment là on pense à lui et il ne faut pas être égoïstes et vouloir le garder pour nous. Nous avons assisté à son départ et tout s’est passé dans la plus grande douceur qui soit : Repose en paix mon Papsou !
Il m’a inspiré un poème que vous pouvez retrouver sur ce blog.
Les jours qui suivirent ont été douloureux pour nous, on le voyait partout dans la maison, sur le perron à l’extérieur… Nous n’allons tenir qu’un mois avant de reprendre… un petit labrador de 6 semaines mais il ne remplacera jamais notre Paps, notre crème de labrador, le deuxième a son propre caractère et, malgré la même race, est totalement différent.
Dalton fera l’objet d’un autre article…
