A lire pour les gros buveurs de coca et les insuffisants rénaux
Colorant éventuellement cancérigène le Coca-Cola : double standard sur les différents marchés
Selon le journal Daily Mail, le soda le plus populaire et le plus vendu utilise toujours un colorant caramel afin de colorer la boisson. En lisant « colorant caramel » sur la liste des ingrédients, de nombreux consommateurs pensent que la boisson est colorée avec du caramel, mais cet ingrédient n’a rien à voir avec un caramel ordinaire. Dans la composition, il apparait sous les termes colorants caramels E150c et E150d. Il s’agit d’un colorant nommé 4 methylimidazole issu de l’ammoniac et du sulfite, un concentré de produits chimiques brun foncé qui n’existe pas de manière naturelle, et serait potentiellement cancérigène. Coca-Cola soutient que son breuvage est inoffensif. Coca-Cola, qui entretient le mythe autour de sa recette centenaire en la conservant soigneusement dans un coffre-fort, a fait valoir que son breuvage était inoffensif et que son goût resterait identique. Mais face à la condamnation de la presse et à la colère des consommateurs, Coca-Cola a annoncé que la recette de sa célèbre boisson allait être modifiée pour réduire la présence de 4-methylimidazole.
Cependant, ce changement n’implique que les Etats-Unis, pas les autres pays où est vendue la boisson. Or, d’après la CSPI, une canette de 33 cl de Coca-Cola en Chine contient 56 microgrammes de 4-MEI, contre 135 microgrammes dans une canette en Angleterre, tandis qu’elle ne contient que 4 microgrammes de 4-MEI dans le produit vendu aux Etats-Unis.
La toxicité de 4-MEI fait encore débat dans la communauté scientifique. La molécule en question n’est pas listée par le programme national toxicologique américain comme un cancérigène humain potentiel. Mais la démarche de l’association CSPI a suffi pour semer le doute et troubler la confiance dans le breuvage le plus consommé au monde. Le Centre pour la science dans l’intérêt du public a fait une demande auprès de la FDA (Food and Drug Administration) pour que le 4-MEI soit classé parmi les produits cancérigènes, applaudit les changements aux Etats-Unis mais demande une action plus large, étendue au monde entier.
Les autres risques éventuels du Coca-Cola et du Pepsi
L’aspartame : contenu dans les gammes light des sodas, l’aspartame serait, selon plusieurs études récentes, nocif pour la santé. Une étude menée sur des souris par une équipe de chercheurs italiens et publiée dans l’American Journal of Industrial Medicine démontre qu’il élève les risques de cancers du foie et du poumon. A la même époque, une étude danoise a relaté les risques de la consommation de soda light pour les femmes enceintes. Selon celle-ci, consommer des boissons gazeuses contenant de l’aspartame augmente en moyenne de 38% les risques de naissance avant terme. L’augmentation des risques est de 27% si l’on n’en boit qu’une par jour, 35% si l’on en boit deux ou trois, 78% quand c’est plus de quatre.
Le sucre et les conséquences de l’obésité : une canette de Coca-Cola contient 35g de sucre, soit l’équivalent de sept morceaux de sucre. A cette dose, il accroît non seulement les risques de devenir obèse – et donc de développer des problèmes cardio-vasculaires ou musculaire, il pose également des problèmes dentaires importants.
L’acide phosphorique à haute dose provoque des problèmes rénaux : cet ingrédient, qui donne au Coca-Cola son goût acide, présenterait des risques pour la santé pour les plus gros consommateurs de soda. A un taux élevé, l’acide phosphorique favorise l’apparition de calculs rénaux et entrave le fonctionnement des reins. Une étude américaine menée en 2008 auprès de 465 personnes chez qui une insuffisance rénale vient d’être diagnostiquée a constaté, à partir de la description de leur régime alimentaire, qu’à partir de deux verres de Coca-Cola par jour, le risque d’insuffisance rénale est multiplié par deux. Il en est de même avec le Coca light. En revanche, aucune association n’a été trouvée avec les autres sodas, car la majorité utilise de l’acide citrique.