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C’est ma santé. Il faut sensibiliser les potentiels donneurs sur la greffe du rein

Tiré de France Info.fr du 17/10/2017

L’Agence de biomédecine mène actuellement une campagne de sensibilisation sur la greffe du rein. Donner un rein de son vivant est encadré par la loi.
Une campagne de sensibilisation sur la greffe du rein a lieu actuellement en France. Les greffes sont réalisées à partir d’un donneur vivant. C’est une pratique peu répandue alors qu’elle présente d’excellents résultats pour les patients. L’Agence de biomédecine mène actuellement une campagne de sensibilisation.

Nous avons deux reins et l’on peut vivre avec un seul. Mais donner un rein de son vivant est encadré par la loi. Il faut être majeur et responsable. Il faut aussi qu’il y ait un lien de parenté : le donneur peut être le père ou la mère du receveur, son conjoint, son frère ou sa sœur, son fils ou sa fille, un grand parent, un oncle ou une tante, un cousin germain. C’est assez large et l’on peut rajouter aussi toute personne qui apporte la preuve d’une vie commune ou d’un lien affectif d’au moins deux ans avec le receveur.

Ce don est gratuit et il doit être librement consenti ce qui veut dire qu’il ne peut y avoir aucune forme de pression psychologique ou financière. Le donneur doit bien sûr être compatible avec le receveur. L’an dernier, sur les 3 600 greffes de rein qui ont été réalisées en France, 16 % ont été possibles grâce à un donneur vivant.

Hospitalisation de trois à dix jours
Le donneur est soumis à différents examens pour évaluer le risque chirurgical, en particulier celui lié à l’anesthésie, pour vérifier sa compatibilité avec le receveur, pour s’assurer qu’il ne souffre d’aucune maladie transmissible. Le candidat au don doit exprimer son consentement devant le président du Tribunal de grande instance. C’est important pour être certain que le don est libre et éclairé. D’ailleurs le futur donneur peut revenir à tout moment sur sa décision. Le don lui-même nécessite une hospitalisation qui dure de trois à 10 jours. S’il travaille, le donneur bénéficie de quatre à huit semaines d’arrêt de travail. Puis il sera suivi chaque année pour vérifier son état de santé et en particulier que le seul rein qui lui reste fonctionne correctement. Une étude réalisée en France confirme la bonne santé physique des donneurs plusieurs années après leur don.

Un traitement efficace et rapide
Ils sont nombreux à commencer par un accès souvent plus rapide à la greffe évitant à la personne en insuffisance rénale de passer par le stade de la dialyse qui est un traitement lourd. Si le donneur est parfaitement compatible, le traitement antirejet sera beaucoup plus léger pour le receveur.

Par ailleurs, le rein d’un donneur vivant est toujours prélevé dans d’excellentes conditions et il est transplanté aussitôt ce qui est très bénéfique. Cela donne plus de chance au receveur d’avoir un nouveau rein en bon état et qui restera fonctionnel pendant de nombreuses années.

• 24 octobre 2017


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